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Des TOCs dans ton AtoZ

Hé hé hé, des fois, il y en a qui comprennent de quoi je cause, sur ce blog, et qui testent des choses. Tenez, par exemple, voici je que j’ai reçu récemment :3185268803_b8cc07210c_m.jpg
« Bonjour,

Suite au marché du mardi n°29, nous avons essayé de regarder ce qu’il était possible de faire sur Atoz. Notre informaticien a dû réimporter la base de TicTOCs (qui malheureusement liste les revues sur une numérotation maison et non sur issn) et faire une correspondance… qui marche !
On a donc désormais sur l’Atoz de Metz la petite pilule TicTOCs en regard des titres de revue, qui lance la recherche dans TicTOCs. Et on propose à qui est intéressé de venir taper dans notre base pour créer un tel lien vers TicTOC sur son site de BU…
Concrètement, voici comment faire depuis l’interface admin d’AtoZ :
– Aller dans Custom Links > Ajouter un lien
– Dans Masque d’URL coller http://wwwold.scd.univ-metz.fr/BasesDonnees/Tictocs.html?Issn={ISSN}
– Dans Intitulé du lien mettre un espace (c’est obligatoire pour que ça marche)
– Dans chemin vers l’icône du lien coller http://wwwold.scd.univ-metz.fr/BasesDonnees/Images/tictocs.png
– Enregistrer

Pour l’utilisation:
La « pilule » fait la recherche sur l’issn de la revue (il n’y a donc pas de résultat si pas d’issn indiqué dans la base de donnée Ebsco). A la première recherche on arrive sur la page d’accueil de TicTOCs, il faut aller sur « Let’s get started » et relancer la recherche depuis Atoz (le site TicTOCS cherche un cookie qu’il faut lui donner, normalement si les traces ne sont pas effacées ça marchera pour la suite).
Note: dans la colonne de gauche la première recherche est conservée, sans implication sur le résultat de la fenêtre centrale.
En espérant que ça peut servir… Si vous avez des questions n’hésitez pas. »

Il reste un petit problème à l’affichage : l’icône TicTOCs est présente sur tous les titres, même quand il n’y a pas de lien derrière, qui est un peu perturbant, mais toutes les suggestions pour y remédier sont les bienvenues ! En tout cas bravo au SCD de Metz pour sa réactivité.
[photo : Auntie P]

RSS des TOCs

141295823_dba343e789_m.jpgDans un récent post, Roddy MacLeod, le responsable du projet TicTOCs, signale plusieurs usages possibles de ce service :
– la consultation basique des sommaires
– l’enregistrement d’une sélection personnalisée de revues
– l’export d’un ou de plusieurs fils rss dans un agrégateur de son choix
– la création de liens vers les sommaires choisis
– l’export vers Refworks (d’autres outils de gestion des références biblio sont prévus)

Plus de 12 000 revues sont indexées, provenant de 436 éditeurs. A première vue les seules revues en français sont celles publiées par des éditeurs internationaux (Elsevier, Wiley, Springer) et celles de Revues.org.

J’en ai profité pour faire un petit tour de ce que proposent les principaux acteurs de l’édition juridique francophone en matière de flux rss (enfin, ceux que je fréquente et qui proposent des revues), pour voir :
– Dalloz : des fils rss thématiques sur les actualités
– Juris-Classeurs : rien, aucune mention de rss même sur le site vitrine
– Lamyline : des fils rss thématiques sur les actualités
– Lextenso : des sommaires pour chacun des 9 titres proposés sur la plateforme – 10/10 pour l’outsider de la bande, à ma grande surprise, la plateforme étant par ailleurs très pauvre en fonctionnalités (à part imprimer ou copier-coller ses résultats de recherche, on ne peut pas faire grand-chose).

Bref, il y a encore du boulot ! 😉
[photo : Isobel T]

RSS pour les éditeurs

2943704979_1bf75e40db_m.jpgPlusieurs biblioblogs ou apparentés ont relayé le lancement officiel du service TicTOCS (blog), je ne reviens donc pas dessus (et puis j’en ai déjà parlé). Dans cet article de FUMSI, Lisa Rogers, assistante de recherche sur Tictocs, détaille le contenu du projet, et liste une série de recommandations (faites par les membres d’un groupe de travail consacré à RSS, réunissant des éditeurs et des représentants de TicTOCS) à destination des éditeurs souhaitant utiliser le format RSS pour diffuser leurs tables des matières, je les ai traduites rapidement ici (c’est moi qui souligne en gras, si je peux dire) :

– Utilisez le format RSS 1.0 qui est bien plus flexible : avec les modules appropriés, RSS 1.0 est idéal pour la fourniture d’informations de type tables des matières. Des éditeurs ont déjà choisi cette approche, certains proposent plusieurs formats RSS pour leurs tables des matières (RSS 1.0 et RSS 2.0)

– Utilisez les modules de RSS 1.0 (par ex le module Dublin Core, le module Content ou le module PRISM) pour étendre les fonctionnalités de RSS pour les sommaires

– Utilisez le module de syndication RSS 1.0 pour décrire la fréquence de mise à jour des contenus (utile pour les interfaces automatisées, qui savent ainsi quand elles doivent vérifier les mises à jour)

Utilisez un outil de validation (comme W3C feed Validation Service ou Redland RSS 1.0 validator), afin de proposer des fils RSS de sommaires correspondants au standards
2879384607_8ed592b6c6_m.jpg– N’employez pas de balises HTML dans les élements de base des fils RSS (évitez d’utiliser des balises de mise en forme dans le champ de description des éléments, qui ne doit comprendre que du texte intégral, vu qu’il n’est pas possible de savoir de quoi le fil aura l’air dans l’agrégateur de l’utilisateur)

– Utilisez par contre le module Content de RSS 1.0 pour gérer l’affichage des balises HTML

Ne restreignez pas l’accès aux fils RSS de vos tables des matières. RSS est un excellent moyen, on marché qui plus est, d’envoyer du trafic sur votre site, et donc d’augmenter la visibilité de votre « marque » en tant qu’éditeur. Limiter l’accès aux fils RSS à vos abonnés uniquement annule une large part des bénéfices potentiels qu’RSS peut vous apporter.

– Produisez régulièrement des copies stables de vos fils RSS, plutôt que de les générer dynamiquement pour chaque utilisateur : ce processus ralentit l’affichage et est source de problèmes de time out (délai d’attente trop long pour le serveur) ; ce qui peut affecter la disponibilité du fil, les outils de validation, ainsi que les services extérieurs qui agrègent vos contenus.

– Ayez bien à l’esprit l’objectif de chaque fil RSS de sommaires que vous délivrez : proposez plusieurs fils spécialisés, plutôt que de diluer l’information dans un seul message qui ne sera pas forcément pertinent pour le public

– Assurez-vous que votre serveur web est bien configuré pour fournir des fichiers RSS de type mime text/xml [ne vous inquiétez pas, votre informaticien sait que ce ça veut dire ;-)]

– Mettez à disposition des fichiers OPML, pour permettre aux agrégateurs et aux usagers d’utiliser plusieurs de vos fils. Il est parfois même approprié de proposer un jeu de fichiers OPML (pour chaque catégorie par ex), ou de permettre à vos utilisateurs de créer leur propres fichiers OMPL à la volée.

Plus aucune raison après ça pour ne pas diffuser ses sommaires de revue par ce moyen, même pour les éditeurs francophones, n’est ce pas ?
[photos :Karim Rezk, monmimoun]

Question de survie

Ces dernières semaines, je me connecte depuis un réseau un peu lent et sur des machines +/- bridées, équipées exclusivement d’IE7. Je ne dis pas que c’est fait exprès, mais les applications « vitales » que j’utilise habituellement (Netvibes et Bloglines par exemple) plantent systématiquement avec ce navigateur.
fe531d858b9325f3aabb06a8930951d0.jpgPour survivre dans ce milieu hostile ;-), je suis passée à igoogle et surtout Google Reader, et ma foi je ne suis pour l’instant pas déçue du voyage : l’interface est simple, la recherche et l’ajout de fils rss sont très faciles, la possibilité d’afficher les posts par titre seul ou texte complet rend bien service pour suivre les sites prolifiques. Et puis il y a des stats (toujours un peu gadget), et la possibilité de partager les articles intéressants avec qui veut : oui, comme si on avait mixé l’agrégateur avec del.icio.us – et sans avoir à ajouter un plug-in…

Bref une expérience intéressante, que je n’aurai pas tentée si je n’y avais pas été contrainte, j’avoue, et à laquelle je ne sais pas trop quelle suite je vais donner : pour l’instant ça fait un outil en plus, mais le reader de Google est vraiment séduisant, et va sans doute remplacer ce bon vieux Bloglines (qui n’a pas évolué depuis des mois, et dont la version béta ne m’a pas encore convaincue).

Allez, un sondage express : vous les lisez avec quoi, vous, vos fils rss ?
[photo : *owen]

TOCosphère

b5c8d75d6b66795958dd9d70f1fdee48.jpgLe JISC, encore lui, finance jusqu’en 2009 le projet ticTOCS : il s’agit de fédérer en un seul point d’entrée les flis rss des sommaires (TOCS = Table Of Contents) des revues scientifiques qui en proposent, à savoir plus de 7000 fils produits par une quarantaine d’éditeurs (données d’octobre 2006, donc ça doit être pus maintenant). Le but est de faciliter la vie de l’enseignant-chercheur en lui proposant une interface simple pour suivre les fils de son choix et la possibilité de réutiliser les données (pour les republier sur sa page perso, celle de son laboratoire, son ENT…). On pourra consulter l’annuaire des fils rss constitué de fait, et des fonctionnalités d’export sont également prévues – Refworks fait partie des partenaires du projet. En attendant la mise en production, on trouvera sur le blog de ticTOCS des liens vers les sommaires en RSS actuellement disponibles chez les éditeurs.
[Crédit photo : mandark]

Livres en boucle

medium_356400919_db66dec789_m.jpgSympa, cet économiseur d’écran (pour mac seulement) affiche les couvertures des nouveautés de la bibliothèque d’Ann Arbor, qu’il récupère via le fil rss de la bibliothèque. En dehors du fait que l’utilisateur peut s’en servir sur son ordi personnel chez lui (vous connaissez mon mantra « go where users are »), c’est également un bon moyen de promouvoir les nouvelles acquisitions au sein même de la bibliothèque, sur les postes publics par exemple. On peut imaginer la même manip sur le fil d’actualités, histoire de démultiplier les supports d’information…

CongRSS

medium_182897427_21419a9c4f_b.jpgEncore un exemple de syndication thématique performant avec le site d’Open congress, qui agrège des données officielles issues du Congrès américain (projets de lois, amendements,…) avec des posts de blogs et des infos de presse. Tout grace à quoi ? Au format xml, qui est proposé en « sortie » standard pour la plupart des données disponibles sur Thomas (l’équivalent de notre Légifrance en mieux, si j’ai bien compris), et peut se mixer avec tous les fils rss imaginables.
Il y a aussi une page pour chaque parlementaire, comme on en voit ici sur le site du Sénat (tiens, il y a un blog) et de l’Assemblée Nationale (tiens, il y a un fil rss), qui liste leurs différentes activités, mandats et affiliations. Là où ça change, c’est dans l’utilisation des outils sociaux pour croiser les données : on trouve en bas de chaque fiche un indicateur du vote des parlementaires (le sénateur X vote le plus souvent avec le sénateur Y, comme chez Amazon), ainsi qu’un fil d’info sur les parlementaires dans la presse et dans les blogs.

On trouve également des infos sur les multiples commissions et sous-commissions, les lobbies industriels, etc…

Un ver dans le moteur

medium_libworm1.gifJe crois qu’on peut tous ranger nos petits modules de recherche personnalisés de chez Google et autres pages xfruits : en effet, David Rothman nous annonce l’arrivée de
Libworm
, qui permet de rechercher dans plus d’un millier de fils rss bibliothécorientés (biblioblogs, sommaires de revues en SIB, etc). Il y a un classement par sujets et par type de fil rss, et un fil rss créé automatiquement pour chaque recherche, ce qui est bien pratique, on ne le dira jamais assez. Et en plus ça fait agrégateur !!! Encore des heures de « biblioblogaddiction » en perspective !

La bibliothèque omniprésente

Dans Integrating feeds of new books into the the campus course management system Edward M. Corrado et Heather L. Moulaison nous proposent une autre façon pour les bibliothèques d’être les partenaires incontournables en matière de contenus dans l’université, et pour pas cher : en effet, proposer des accès à des bases de données, à des moteurs de recherche fédérée, c’est bien, mais c’est lourd à mettre en place avec les éditeurs, c’est pas (forcément) donné, ça demande des paramétrages techniques… Alors qu’avec les fils rss on peut proposer, pour un investissement technique minime, toutes sortes de contenus : les actus de la bibliothèques, les nouveautés, de la veille… Leur truc, c’est d’avoir proposé ces contenus à la plateforme d’e-learning de leur université : à côté des cours en ligne s’affichent les nouveautés de la BU, classées par sujet. Ils n’ont pas de stats pour le moment, mais l’opération semble avoir rempli sa mission : intégrer la bibliothèque physique dans le campus virtuel de l’université.

RSS en ppt

medium_rsslogo.gifSuperbe présentation dénichée par Blogokat sur l’archive institutionnelle de l’Université de Montréal : La syndication de contenu (fils RSS) en bibliothèque est un modèle de clarté, de simplicité et de compétence pour expliquer RSS, les blogues, les agrégateurs, etc … à des collègues néophytes. Et pour une fois, en français !

Un seul truc vraiment dommage : que je ne l’ai pas repéré la semaine dernière avant mon intervention sur le même sujet !


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