Archive for the 'Rien d'autre à faire' Category

Comparatif des revues de droit sur JSTOR vs Westlaw et HeinOnline

Pas toujours évident de s’y retrouver dans les bases qui proposent des archives de revues, notamment pour les revues de droit anglophone. On a toujours l’impression d’acheter plusieurs fois les mêmes revues, et bien sûr quand on cherche une revue qu’on croyait comprise dans tel bouquet, on s’aperçoit qu’elle n’y est pas… Avec l’aide d’un doctorant*, nous avons donc établi ce comparatif entre les ressources JSTOR, Westlaw et HeinOnline. Nous sommes partis de la liste des titres du domaine « Droit » sur JSTOR (73 titres), et nous avons cherché s’ils étaient présents sur HeinOnline et Westlaw. Si c’était le cas, nous avons ajouté la période de couverture disponible pour chaque base. Nous avons également mentionné dans quelle(s) collection(s) les titres étaient disponibles sur JSTOR.

On note 36 titres uniques sur JSTOR, et 18 titres présents dans les 3 bases ; sur ces 18, seulement 2 ont une période de couverture similaire. Juste 2 particularités : on trouve les années les plus récentes assez fréquemment sur HeinOnline, et sur Westlaw une partie des titres n’existe que pour un seul numéro, ou une sélection d’articles.

Enfin, et c’était aussi un peu l’objet de cette investigation, les collections JSTOR contenant du droit sont surtout Art & Sciences 4, et dans une moindre mesure Arts & Sciences 6 (15 titres sur 120, soit 12.5% de la collection).

Maintenant que c’est fait, je partage ici pour vous éviter d’avoir à refaire le travail. Logique, non ?

[photo : Yves.]

*Un grand merci à Wilfried Bigenwald, étudiant en thèse dans mon université, qui a effectué la majorité du travail ingrat 🙂

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Richmond Book Drive

Bonne idée que cette campagne pour la lecture menée dans un réseau d’écoles de Richmond, en Californie : l’achat d’un ouvrage sur la liste de littérature pour adolescents, établie par des enseignants et des bibliothécaires sur Amazon, permet de télécharger un album du groupe indépendant Pomplamoose (et est déductible des impôts).
Et ça marche : les organisateurs du Richmond Book Drive ont déjà reçu plus de 10 000 livres, pour un montant d’environ 60 000 dollars. Ca marche même tellement bien que les dons sont désormais utilisés pour louer de l’espace et du matériel pour stocker tous les livres reçus, en attendant le déménagement de la bibliothèque dans des locaux plus grands en 2012…
[photo : PORFOLIO]

Chef de projet, retour d’expérience

J’ai été chef de projet pour la ré-informatisation de mon SCD pendant 2 ans, et vu que j’ai un peu galéré pour trouver des infos sur ce type de mission, je me dis que mon expérience pourra être utile à d’autres (je ne dis pas que j’ai tout fait correctement, hein, j’en suis souvent bien loin, même).

Se renseigner
Autant le dire tout net : les livres sur « le rôle du chef de projet dans la cadre d’une réinformatisation », ça n’existe pas 🙂 – il n’existe pas non plus grand chose sur l’administration des SIGB en général, entre parenthèses (juste ça et ça). Côté articles ou blogs, la pêche n’est pas terrible non plus, même à l’étranger – il y a une niche à prendre, là, c’est sûr 😉
Finalement, les avis les plus judicieux m’ont été prodigués par des chefs de projet dans d’autres domaines que le mien.

Bien s’entourer

Il faut le savoir : dans la fonction publique, vraiment n’importe qui peut être nommé chef de projet, pas forcément quelqu’un qui connaît à fond techniquement tous les aspects du projet. Pas de panique : ce que l’on attend de vous, c’est que vous coordonniez les différentes actions et étapes du projet. Personne ne vous demande de tout savoir, mais à vous de constituer votre équipe avec des gens qui, eux, sont hyper-compétents techniquement et/ou ont une bonne connaissance des pratiques professionnelles locales. Et une fois qu’ils font partie de l’équipe, leur faire confiance, et ne pas hésiter à déléguer.

Organiser le bal

Pas question de se laisser porter par le mouvement : en réunion, le chef de projet est là pour mener la danse ; il arrive avec un ordre du jour, prend note des demandes et suggestions, et se charge généralement de la rédaction des compte-rendus. Pour les tests, il explique aux testeurs ce qui est attendu d’eux, dans quel délai, sous quelle forme. Il prend également en charge la logistique des formations.

Elle fait rien qu’à rapporter
A toutes les étapes du projet, il faut prévoir un récapitulatif régulier pour sa hiérarchie bien sûr, mais aussi pour les collègues : le projet existe, il y a des agents qui travaillent dessus, il faut que ça se sache, que ça fasse partie du paysage commun, du contexte global du service. Ca permet aussi de rassurer à propos des éventuels retards, et de motiver les équipes, de les impliquer dans la mise en place de ce nouveau système qui, après tout est quand même leur futur outil de travail…
Autre tâche du chef de projet : recueillir les retours des testeurs, et rapporter les bugs au prestataire… Nous utilisons un outil libre pour le suivi des problèmes rencontrés lors de l’utilisation du système (les bugs, quoi) :  on ouvre un ticket à chaque fois que l’on veut signaler un bug, un manque ou suggérer une nouvelle fonctionnalité.

Documentez, documentez, il en restera toujours quelque chose

Parce que chef de projet, c’est une mission temporaire, il faut documenter le plus possible les choix qui sont faits, en terme de paramétrages particulièrement, mais pas seulement : avoir un historique du projet, avec les compte-rendus des réunions, mais aussi les notes et autres synthèses intermédiaires qui auront été produites, sera précieux à la personne qui prendra en charge l’administration quotidienne une fois le système passé en production – qui peut être une personne différente du chef de projet.

Facile à dire, mais pas à faire

Je vois plusieurs écueils pouvant guetter le chef de projet en herbe – à ce que j’ai entendu dire, hein 😉 :

– trop s’investir dans le projet : on en rêve la nuit, quand on arrive à dormir ; on prend les remarques des collègues pour des critiques personnelles – et on finit déprimé et fatigué

– travailler en solo : on ne délègue rien, on communique au minimum – et tout le monde vous tombe dessus lors du passage en production.

– être chef de projet sur le papier, mais chef de rien en réalité : les décisions sont prises ailleurs, la communication vous échappe, vous passez pour un(e) imbécile.

Du suivi

Une ré-informatisation c’est un peu comme la construction d’une maison : il faut suivre tout les corps de métier sous peine d’accumuler erreurs et retards. Et comme en général « votre » projet n’est qu’un projet parmi d’autres pour vos « partenaires » (DSI, scolarités, prestataires), il vous faut relancer les uns et les autres pour que le chantier avance correctement.

Des outils qui aident

  • Freemind (ou tout autre outil pour faire des cartes heuristiques) pour y voir clair dans ce qui est fait / ce qu’il reste à faire.
  • Un outil de reporting comme Mantis, pour alimenter le workflow de tous les bugs et autre problèmes techniques.
  • Des wikis pour mettre en ligne toute la documentation, les tables de correspondance, les supports de formation etc – pour être sûr d’avoir toujours la version la plus à jour (je suis toujours contente de PBworks, mais on travaille aussi avec Dokuwiki).

Est-ce que ces remarques s’appliquent aussi au rôle d’administrateur du SIGB ? Est-ce que c’est plus simple, ou plus compliqué ? Il est trop tôt pour vous le dire, on verra à la fin de l’année universitaire…

[photo : fotemas]

Marronnier

1438051057_7789bc8c40_m.jpgCa n’a échappé à personne, c’est la rentrée… Et avec elle le nouveau tirage de l’incontournable brochure REPERE, dont nous venons, comme la plupart des autres BU, de recevoir 300 exemplaires. Une bonne surprise dans cette livraison 2009, le chapitre consacré à l’exploitation de l’information, qui aborde aussi bien la gestion des références bibliographiques, la gestion des signets que la citation, la veille ou le plagiat. Je reste toujours un peu perplexe sur la finalité de cette opération : la brochure me semble trop complexe pour des étudiants ou des enseignants en dehors des sciences de l’info, mais bon…

Quoi que : hasard de l’actualité, je viens de lire les dernières brèves de l’UNJF, et du coup j’ai une suggestion pour donner plus d’impact au travail d’analyse et de recensement fait pour cette brochure : pourquoi ne pas créer, à l’instar de la rubrique « les outils de recherche sur internet spécifiques au domaine scientifique », une rubrique sur les ressources numériques pour les sciences juridiques ? Il pourrait être judicieux ensuite de la proposer au comité éditorial de l’UNJF : cela leur éviterait de mettre en référence sur tous les cours en ligne de la plateforme cet article consacré aux Bases et banques de données juridiques et économiques d’A. Maximin, paru dans le BBF certes, mais en 1981…

[photo : annia316 ]

Neige en novembre, Wikio en décembre

235283507_dd01e981c7_m.jpgJe me marre !! Marlene’s corner est dans le classement des blogs de sciences de Wikio (dont je vous livre l’édition de décembre 2008 ci-dessous). Moi qui n’ai jamais dépassé 2 de moyenne en maths, il y a de quoi ironiser…
Cela dit soyons sérieux 5 minutes : quand la moitié des blogs de la catégorie « Sciences » comprend des blogs de bibliothécaires ou assimilés, il me semble qu’il y a quand même un problème de définition. Nous avons certes des « Sciences de l’information », mais j’aurai tendance à voir la bibliothéconomie plutôt comme un art, voire un artisanat ;-), qu’une science…
Et je reste dubitative sur les catégories : s’il est dit que tous les blogs de bibliothécaires font partie de la catégorie Sciences, où sont donc passés Assessment librarian, Bibliothécaire?, De tout sur rien, Des bibliothèques2.0, Kotkot, La bibliothèque apprivoisée, Le nombril de Belle-Beille, pintiniblog ? Pourquoi ne sont-ils pas indexés correctement ? C’est quand même un comble ! :-))

  1. Technologies du Langage
  2. Actualité de la Recherche en Histoire Visuelle
  3. Affordance
  4. Bibliobsession 2.0
  5. La feuille
  6. Tom Roud
  7. Langue sauce piquante
  8. Marlene’s corner
  9. Aïe ! tech
  10. Urfirstinfo
  11. Figoblog
  12. Baptiste Coulmont
  13. Tour de toile du BBF
  14. Vagabondages
  15. Fred O Fenua
  16. Inclassables Mathématiques
  17. Klog
  18. Le guide des égarés.
  19. Les indispensables mathématiques et physiques
  20. Blog à Maths

[photo : mouton.rebelle]

Ceci n’est pas un poisson

901006147bed2a07a314a8fccdb04b5d.jpgBon, tout le monde le sait, mais autant que je donne l’info de façon officielle : je suis chargée, depuis la rentrée, de mener à bien pour mon université le projet de mise en place du SIGB commun aux 3 universités d’Aix-Marseille, conjointement avec mes homologues des 2 autres universités.
Concrètement, ça ne veut pas dire que je vais cesser de m’intéresser aux ERMs, oublier la doc électronique, arrêter de tester des trucs 2.0, devenir bilingue en UNIMARC ou me mettre au perl :-))
Simplement, ça risque de pas mal m’occuper dans les mois qui viennent, et donc de différer le retour à un rythme de plublication plus normal sur ce blog (vous n’avez pas fini de voir des « Marchés du mardi», sorry 😉 !

PS : Au fait, pour ceux que ça intéresse, le SIGB qui a été choisi pour nos 3 SCD, nos 700 000+ notices et nos 70 000 étudiants, c’est Koha.
[photo : Vagusman]

Sign o’ times ?

6a940082c4947571a10ab90ba9b1e9ee.jpg« Les livres, ainsi que les autres documents, sortent des bibliothèques publiques dans des proportions record, alors que le prix de l’essence augmente et que l’économie se gâte.
A travers tout le nord est de l’Ohio, les bibliothécaires voient plus de gens se bousculer à leurs portes et repartir avec plus de livres, de films et de CD que jamais.
Mais ce phénomène est observé de façon anecdotique par les bibliothécaires depuis la Grande Dépression. Est-ce une réalité ? »

Témoignages dans Economy gets people out of the house, into libraries, un article du Houston Chronicle (via Library link of the day).
[photo : 2puppies]

Pottermania

e9d6589309c1ba162516f7399f604f59.jpgAmis de la poldoc, bonjour ! Jessamyn a fait passer dans un post la question d’un de ses lecteurs qui se demandait combien d’exemplaires du dernier Harry Potter les bibliothèques allaient / devaient acheter. Dans les commentaires, j’ai vu des chiffres qui me semblent énormes : 500 ex à Boston, plus de 600 ex à Chicago… Bien sûr ce sont de grandes villes, avec un super réseau de bibliothèques, mais quand même, ça me semble beaucoup, non ? Si quelqu’un a des chiffres pour comparer avec un ouvrage équivalent sur une grande BM française, ça m’intéresse.

Live from Plougonvelin

8f3c5640bc4adf455e61fa6c24c16bff.jpgCa alors, je viens d’apprendre par la presse spécialisée que Marlene’s corner était en fait devenu, sans que je m’en sois aperçue, « la rubrique à l’américaine » (ça veut dire quoi, ça, « à l’américaine » ?) des bibliothèques universitaire bretonnes, qui l’eût cru ?!?!!

Décidément, il y a encore BEAUCOUP de formation à faire à la maîtrise de l’information sur internet dans ce pays, amis des URFIST, au boulot…

[photo : mathiasdelphine]

Ya des limites

medium_twit.jpgEn ce moment je vois pas mal de posts passer chez les bibliobloggueurs américains sur un site qui s’appelle Twitter. Je suis allée voir, j’ai tourné le truc dans tous les sens : rien, franchement je ne vois pas l’intérêt de ce réseau (on se parraine, on s’invite, on choisit ses « amis ») dont le but est juste d’afficher ce que l’on est en train de faire, un peu comme une webcam sans images… :-)) … mais c’est sans doute moi qui vieillis… Et bien sûr il y a un blog pour la communautés des twitters.


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