Archive for the 'Outils cools' Category

Must-have de 2014

Les technologies indispensables qu’une université devra proposer en 2014, selon Josh Kim sur Inside Higher Education :
– une solution d’enregistrement vidéo des cours magistraux (a minima) : les étudiants s’attendront à pouvoir revoir une séquence du cours difficile à appréhender
– une version mobile de la totalité des enseignements proposés : on consultera autant voire plus les contenus depuis un terminal mobile que depuis un ordinateur
– un système de gestion des contenus à la YouTube : parce que les environnements pédagogiques ne sont pas prêts pour recevoir de la vidéo
– des outils standard de création de contenus : les étudiants devront pouvoir rendre leurs devoirs sous des formes électroniques enrichies.
[photo : pixy5 /Babushka]

Merci Google

« La rédaction des remerciements pour mon premier livre, « Interstate 69: The Unfinished History of the Last Great American Highway,” a été une expérience grisante et un peu fatigante à la fois. Un peu comme faire un discours pour les Oscars peut-être, sans costard ni orchestre. J’ai passé beaucoup de temps sur le livre (8 ans entre les premiers entretiens et la publication), et j’ai éprouvé le besoin d’être exhaustif. J’ai donc remercié mon éditeur, mon agent, ma famille et mes amis, les gens qui m’ont guidé professionnellement, ceux qui m’ont donné un coup de main, ceux sur les canapés desquels j’ai dormi, mes professeurs, les sujets du livre… Et bien sûr j’ai remercié Google. Comment faire autrement ?
Cela m’a fait un peu bizarre d’exprimer de la gratitude envers une société toute-puissante d’internet, à côté des remerciements à mes parents et aux personnes que j’ai passé des heures à interviewer, mais il ne m’a pas fallu y réfléchir longtemps : pour dire les choses simplement, ce livre n’existerait pas sans Google. »

Matt Dellinger explique ensuite comment, en utilisant les alertes de Google News, la visualisation sur Google Street View, les flux RSS dans Google Reader, un compte Blogger privé pour archiver les infos intéressantes, il a pu compléter profitablement ses recherches sur le terrain. Il conclut : « Aucun site web ne peut remplacer les conversations personnelles et l’observation – mon travail a nécessité une voiture autant qu’un ordinateur – mais les outils disponibles en ligne sont une bénédiction même pour les journalistes les plus traditionnels, et ceux qui fournissent ces services doivent être crédités pour ça. Alors merci, Google. Tu as été le chien qui m’apportait mon journal tous les matins, mon équipe de tournage embarquée, mon classeur, mon bureau de poste, ma bibliothèque et ma cartothèque. J’ai de la chance. »

I’d like to thank my agent, my publisher and… Google, sur un blog du WSJ.

[Photo : rayparnova]

Usages des outils en ligne par les bibliothécaires


Ce sont les résultats d’une enquête menée auprès des bibliothécaires membres de Webjonction, la communauté pédagogique d’OCLC, à propos de leur usage des outils en ligne.
Curieux : un bibliothécaire sur 2 n’utilise jamais les fils RSS. Et visiblement les listes de diffusion ont encore de beaux jours devant elles : elles sont utilisées quotidiennement par un bibliothécaire sur 2, voire 3 sur 4 dans les BU.

Libguides, pourquoi s’en passer ?

Marlene’s corner accueille aujourd’hui un contributeur de choix en la personne de Julien Sicot (@jsicot), IGE au SCD de Rennes 2. Il nous présente Libguides, une solution hébergée de création de guides thématiques, qui nous montre que non, la bibliothèque numérique ne se résume pas à fournir à l’usager d’insipides listes de signets, et que oui, nous disposons désormais de véritables outils d’aide à la médiation numérique, en somme.

À la frontière entre Content Management System (ex : WordPress) et Learning Management System (ex : Moodle), Libguides est une application full web développée par la société SpringShare, spécifiquement pour les bibliothèques académiques, afin de concevoir et diffuser en ligne des guides thématiques en direction de leur public. Ce produit dispose d’une large communauté d’utilisateurs : près de 1200 bibliothèques (parmi lesquelles Cornell University Libraries, et MIT Libraries), réparties dans 25 pays, pour un total de 18 000 contributeurs et 82 000 guides publiés. Basée sur un système d’abonnement annuel, cette solution « clés en mains » et peu onéreuse, propose de nombreuses options de personnalisation, permettant de l’intégrer au système d’information de l’établissement.

Libguides s’appuie sur un système d’édition décentralisé souple et flexible, qui facilite la mise à jour, le partage et la réutilisation des contenus. Il permet de fédérer un véritable réseau de rédacteurs, ce qui en fait une solution de choix pour des projets multi-établissements. L’outil dispose, en effet, d’une bonne gestion multi utilisateurs (plusieurs rôles peuvent être définis : administrateur, auteur, contributeur, etc.) et d’un workflow simple de publication (guide non publié, publié, privé, etc.). Le système d’édition est le véritable point fort : il s’avère convivial et intuitif et s’adapte parfaitement à des utilisateurs “occasionnels”. Il est basé sur un éditeur WYSIWYG associé à un système d’onglets et de boîtes à la Netvibes. L’actualisation des contenus est facilitée par deux modules : un vérificateur de liens morts et un bookmarklet (similaire à delicious) qui permet de poster, depuis son navigateur et à n’importe quel moment, du contenu dans un de ses guides.

Autre qualité, Libguides est construit comme une immense base de connaissances : chaque contenu, texte ou lien créé dans un guide est potentiellement réutilisable dans un autre ; il est ainsi possible de cloner tout ou partie d’un guide pour en créer ou en alimenter un nouveau. Ce dispositif peut s’étendre à l’ensemble des bibliothèques abonnées… Imaginez un peu le potentiel d’un tel outil si plusieurs établissements francophones souscrivaient à Libguides !

Libguides offre en outre une forte expérience utilisateur : les guides sont imbriqués et reliés les uns aux autres, permettant à l’usager une multitude de points d’accès aux ressources. Ainsi, il peut, dès la page d’accueil, accéder aux guides par liste alphabétique, par sujets, par nuage de tags, par questions/réponses, par rédacteur, par guides récents ou populaires, ou bien plus simplement taper sa requête dans le moteur de recherche dédié. De plus, à partir de chaque guide, il est possible de rebondir sur des guides connexes, des questions liées, un thème, un auteur, un tag. De nombreux services et diverses interactions sont également possibles au niveau des guides : s’abonner aux flux des dernières modifications, créer des alertes par courriel, laisser un commentaire, noter des ressources, soumettre des liens, répondre à un sondage…

Libguides tire également pleinement profit des potentialités offertes par le web 2.0 : RSS, tags, intégration de Delicious (partage de signets), dissémination des contenus grâce à l’intégration de Twitter (micro-blogging), ou à l’aide de widgets, imbrication de contenu multimédia (tutoriels animés de type screencast, vidéos Youtube ou présentations Slideshare), widgets de recherche (Google, Google Scholar, etc.). Il est également possible de renseigner les paramètres d’un reverse proxy afin de garantir un accès authentifié aux ressources électroniques.

D’autre part, LibGuides permet de créer des profils pour les rédacteurs/formateurs (photo, domaines de spécialisation, coordonnées, widget de chat, liens vers les guides créés) ce qui apporte une dimension plus  « humaine » au contenu, l’utilisateur pouvant facilement identifier des personnes ressources et les contacter par chat en cas de problème. Libguides peut également être couplé à un service de références en ligne de type questions/réponses appelé LibAnswers, ce dernier offrant des fonctionnalités similaires à QuestionPoint d’OCLC.

Pour finir, Libguides est la solution qui a été adoptée – à la suite de la réalisation d’un comparatif des solutions existantes (Library à la Carte, SubjectsPlus et Libguides, donc) – dans le cadre du projet Form@doct, que je présenterai lors des journées Formist les 3 et 4 juin prochains à l’Enssib.

L’open source c’est nous aussi

Dans la série « le dire, c’est bien, le faire, c’est mieux« , et parce que j’ai pris l’habitude, depuis Biblioacid, de faire les choses par moi-même quand elles n’existent pas, j’ai décidé d’apporter une modeste contribution aux outils open source que j’utilise :

– J’ai commencé à traduire en français certaines pages de la documentation en ligne de Zotero : pour démarrer, je me suis attelée à « Comment rendre son site Zotero-compatible« , « Comment demander un nouveau style » et « Les standards et logiciels compatibles« . Si vous voulez vous y mettre, il faut vous créer un compte pour l’accès au wiki, qui est différent du compte que vous pouvez avoir par ailleurs sur le site de Zotero.

– J’ai également créé sur Zotero un groupe Koha, ouvert à tous, qui permet d’alimenter collaborativement une bibliographie sur ce logiciel.

Utiliser des logiciels libres, c’est déjà bien, mais il me semble qu’il n’est pas si difficile que ça d’aller un peu plus loin, de donner un petit coup de main discrètement, de temps en temps… Et vous, vous faites quoi pour l’open source ?

[photo : esc.ape]

Retour de scène

Avec quelques collègues twitterers, nous avons couvert le colloque de Lille en direct avec l’outil en ligne Cover it live, que j’avais déjà vu à l’oeuvre pour la session Top Tech Trends de la conférence LITA forum : notes du 26/11notes du 27/11.

J’ai trouvé l’expérience plutôt réussie : le système permettant de se connecter à Twitter, il a été possible d’agréger aux commentaires faits sur Cover it live tous les messages twittés avec le hashtag #epef09, ainsi que des photos, ou des liens vers les sites mentionnés par les intervenants. Les stats indiquent une centaine de visiteurs uniques pour chaque journée, ce qui n’est pas rien pour un premier essai.

J’ai l’impression que ce genre de pratique va se propager, l’étape suivante étant, à mon avis, de faire entrer cette « manifestation parallèle numérique » en amont, ie dans l’organisation des colloques et autres journées d’étude : au même titre que les viennoiseries de la pause café, il faudrait prévoir de bonnes conditions pour une couverture numérique des événements : des prises électriques, de la wifi (ça en général, ça va), mais aussi un signalement des opérations « live » sur la page d’accueil de la manifestation, une présence de la manifestation sur les réseaux sociaux (page facebook, hashtag prédéfini), etc.

C’est ma 2ème expérience de « reporting numérique » cette année (la première c’était pour le blog des journées AO de Couperin), et je trouve tout cela très stimulant ; le fait de pouvoir partager le travail dans une sorte de compte-rendu collaboratif est à la fois rassurant (surtout quand les journées sont denses, on est moins stressé à l’idée de manquer un passage trop technique par exemple) et un peu contraignant : sachant que mes commentaires sont suivis par mes pairs en direct, j’essaye de ne pas dire trop de bêtises, voire de dire des choses intéressantes ;-).

Une pratique que je tâcherai de renouveler, sans aucun doute.

<Update>Gaël détaille l’opération de live-blogging sur son tout nouveau blog 24 hour library people<Update>

Des TOCs dans ton AtoZ

Hé hé hé, des fois, il y en a qui comprennent de quoi je cause, sur ce blog, et qui testent des choses. Tenez, par exemple, voici je que j’ai reçu récemment :3185268803_b8cc07210c_m.jpg
« Bonjour,

Suite au marché du mardi n°29, nous avons essayé de regarder ce qu’il était possible de faire sur Atoz. Notre informaticien a dû réimporter la base de TicTOCs (qui malheureusement liste les revues sur une numérotation maison et non sur issn) et faire une correspondance… qui marche !
On a donc désormais sur l’Atoz de Metz la petite pilule TicTOCs en regard des titres de revue, qui lance la recherche dans TicTOCs. Et on propose à qui est intéressé de venir taper dans notre base pour créer un tel lien vers TicTOC sur son site de BU…
Concrètement, voici comment faire depuis l’interface admin d’AtoZ :
– Aller dans Custom Links > Ajouter un lien
– Dans Masque d’URL coller http://wwwold.scd.univ-metz.fr/BasesDonnees/Tictocs.html?Issn={ISSN}
– Dans Intitulé du lien mettre un espace (c’est obligatoire pour que ça marche)
– Dans chemin vers l’icône du lien coller http://wwwold.scd.univ-metz.fr/BasesDonnees/Images/tictocs.png
– Enregistrer

Pour l’utilisation:
La « pilule » fait la recherche sur l’issn de la revue (il n’y a donc pas de résultat si pas d’issn indiqué dans la base de donnée Ebsco). A la première recherche on arrive sur la page d’accueil de TicTOCs, il faut aller sur « Let’s get started » et relancer la recherche depuis Atoz (le site TicTOCS cherche un cookie qu’il faut lui donner, normalement si les traces ne sont pas effacées ça marchera pour la suite).
Note: dans la colonne de gauche la première recherche est conservée, sans implication sur le résultat de la fenêtre centrale.
En espérant que ça peut servir… Si vous avez des questions n’hésitez pas. »

Il reste un petit problème à l’affichage : l’icône TicTOCs est présente sur tous les titres, même quand il n’y a pas de lien derrière, qui est un peu perturbant, mais toutes les suggestions pour y remédier sont les bienvenues ! En tout cas bravo au SCD de Metz pour sa réactivité.
[photo : Auntie P]

‡biblios.net pour et par la nulle

2992702462_e138a0d9ec_m.jpgDepuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, je vois passer des infos sur ‡biblios.net, et j’attend qu’une bonne âme fasse un post dessus, pour comprendre de quoi il retourne. Las, le sujet ne passionne pas les foules, alors je m’y colle – soyez indulgents, c’est pas vraiment mon rayon, les catalogues…

D’abord il y ‡biblios.org : un éditeur de métadonnées (ie un outil de catalogage) créé lors de l’édition 2007 du ‘Summer of Code’, un programme mis au point par Google pour financer le développement de logiciels en open source. Présenté officiellement à la communauté lors de la conférence Code4Lib 2008, l’outil est depuis maintenu par Liblime, une société de services informatiques américaine spécialisée dans le logiciel libre, et notamment dans le support/développement de Koha (l’équivalent de Biblibre en France).
Il s’agit donc d’un outil open source, qui utilise les standards des bibliothèques, genre MARC21 etc pour éditer des métadonnées bibliographiques (ce qui se rapproche fortement du catalogage, si je ne m’abuse).

Là dessus arrive ‡biblios.net : c’est une version hébergée de ‡biblios tout court, avec en plus :
– l’accès à un réservoir de notices bibliographiques disponibles sous licence Open Data Commons – Public Domain Dedication & Licence (PDDL) : cette licence ouverte a pour but de permettre le partage, la modification et l’usage sans restriction des données. Il y a à l’heure actuelle plus de 30 millions de notices disponibles, dont 8 millions de notices d’autorité ; elles proviennent de la bibliothèque du Congrès, du projet Open Library et de quelques bibliothèques volontaires.L’outil quant à lui est sous licence GPL.
– des fonctionnalités collaboratives (un « environnement social de catalogage » – tout un programme) : des forums, une messagerie, du tchat.

Le système propose un webservice pour faciliter les imports de notices (il existe un plugin pour Koha), ainsi qu’une fonctionnalité FRBR-like pour le moteur de recherche interne.
En somme, si je compare à ce que je connais, ‡biblios.net est une sorte de Sudoc, le catalogue collectif des BU de France, dont les notices seraient vraiment libres de droit (je n’ai rien trouvé de clair sur le statut des notices Sudoc, si quelqu’un en sait plus, qu’il laisse un commentaire), et un peu plus 2.0, avec un outil de saisie fullweb (l’équivalent de l’outil Winibw utilisé actuellement par les bibliothèques).
Pour les plus curieux, le signe ‡ est un double obèle.
[photo : quinn.anya]

Quoi de neuf chez Worldcat ?

2899179645_902e826fa6_m.jpgIl se passe toujours quelquechose chez Worldcat :
– Les usagers (authentifiés) peuvent ajouter des tags. Un moteur de recherche dans les tags est dans les tuyaux.
– Bien sûr une version compatible i-phone existe depuis fin août (référencée sur le site d’Apple).
– Début novembre est organisé le Worldcat Hackathon, rendez-vous des codeurs, développeurs et autres geeks de tout poil pour exercer leur créativité avec Worldcat, ses données et ses API et autres webservices (Identities et xisbn entre autres).
– J’en profite pour rappeler l’existence du blog de Worldcat, ainsi que pour signaler la liste des fils rss d’OCLC, ça peut servir.

[photo : Jeremy Brooks]

Le marché du mardi, n°2

a4c81903f52ca66d927fc71810e4f727.jpgTechno
– Il est possible d’utiliser Meebo comme un outil local : ça permet d’éviter d’ouvrir son navigateur (enfin, surtout de fermer accidentellement la fenêtre de communication), et de le lancer au démarrage comme n’importe quelle application – toutes les infos chez the distant librarian.
– Un outil de messagerie instantanée multi-plateforme que je ne connaissais pas, Pidgin, vient de sortir une version orientée bibliothèques, Pidgin4Lib – l’intérêt est de pouvoir utiliser l’outil de façon collaborative, allergiques au code s’abstenir.
– Pour ceux qui utilisent la page d’accueil personnalisée de Google existe maintenant la possibilité d’afficher ses propres photos en fond d’écran (un « skin » personnalisé, en quelque sorte).

2.0
– un réseau ning *qui marche* 😉 : Classroom 2.0, dédié aux utilisations pédagogiques des choses en 2.0 – une déclinaison « éducation » de ning a d’ailleurs vu le jour.
Minds on fire : Open education, the long tail and learning 2.0 dans le dernier numéro d’Educause Review passe en revue les différents outils, projets, univers 2.0 appliqués au domaine de l’éducation.

Sources (entre autres) : the distant librarian, library stuff, ilibrarian, Peter Scott’s

[credit photo : Simple Dolphin]


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