Dans un post sur Caveat lector, Dorothea Salo nous fait partager ses réponses aux questions de bibliothécaires venus profiter de son expérience avec l’archive institutionnelle ouverte de son établissement. Ze big question, c’est « 1/ comment faire pour peupler son archive, et 2/ de préférence sans que ça entraîne du boulot supplémentaire ?« .
Côté réponses, hélàs, pas de scoop : 1/ à part rendre le dépôt obligatoire pour les chercheurs, ce qui ne dépend généralement pas de la bibliothèque, il n’y a pas de recette miracle, et 2/ faut pas rêver, ce n’est pas possible : le bibliothécaire doit soit déposer à la place des chercheurs, soit montrer aux chercheurs comment déposer, soit promouvoir l’archive et aller à la rencontre des chercheurs… Bref rien ne se fait sans un minimum d’investissement pour la bibliothèque (mais on peut supposer que si elle se charge de ce type de dossier, c’est qu’elle à des ressources à y consacrer ? Non ?), et pas seulement au niveau technique.
En tout cas visiblement il ne faut pas s’attendre à des résultats trop rapides : Dorothea est sur le job depuis 7 mois seulement, et les choses commencent tout juste à démarrer ; l’un de ses premiers contacts vient à peine de lui envoyer des articles à déposer – elle résume le processus avec une métaphore sur les spaghettis à peu près intraduisible (enfin, moi je n’y suis pas arrivée, si vous avez des suggestions, ça m’intéresse).
Adepte des pâtes trop cuites !
Ma soeur me propose une traduction qui devrait « coller » avec la sensation de « pédaler dans la semoule » de Dorothea :
« toute cette mauvaise humeur se résume à ça. Je jette encore des spaghettis contre le mur comme une folle, je ne sais ni ne peux vous dire quel brin va coller là où vous êtes (vous). Si vous voulez le faire, jetez vos propres spaghettis et ensuite ensemble, parlons de ce qui a collé. »
… et si on se mitonnait une petite sauce pour lier tout ça?