Je crois qu’on peut tous ranger nos petits modules de recherche personnalisés de chez Google et autres pages xfruits : en effet, David Rothman nous annonce l’arrivée de
Libworm, qui permet de rechercher dans plus d’un millier de fils rss bibliothécorientés (biblioblogs, sommaires de revues en SIB, etc). Il y a un classement par sujets et par type de fil rss, et un fil rss créé automatiquement pour chaque recherche, ce qui est bien pratique, on ne le dira jamais assez. Et en plus ça fait agrégateur !!! Encore des heures de « biblioblogaddiction » en perspective !
Archive pour novembre 2006
A signaler, ces screencasts, pardon, tutoriels sur écran (?) pour utiliser les nouvelles fonctionnalités de Google :
L’EU est à l’honneur cette semaine chez Marlène’s corner ;-), avec aujourd’hui EuropaInsitu, la plateforme de blog mise à disposition par le Parlement Européen pour les membres des institutions de l’UE, dans un objectif de plus grande proximité avec le citoyen européen. Pour l’instant il n’y a pas des masses de contenu, c’est sûr.
« La plupart d’entre nous font confiance à la presse nationale, aux informations télévisées et radiodiffusées pour s’informer de ce qui se passe dans l’UE. Malheureusement, parmi la masse d’informations diffusées se trouvent un grand nombre d’histoires basées sur des faits déformés, voire mensongers. Ces histoires peuvent être amusantes, certes, mais elles donnent l’image d’une Europe gouvernée par une bande d’eurocrates fous. Même s’il est malheureusement impossible de les recenser toutes, ces pages sont destinées à faire une mise au point sur certaines de ces histoires incroyables. » Commission Européenne > DG de la Communication > Mise au point.
Marre d’entendre parler de ces trucs de djeunz et de geeks (Youtube, Facebook, mashups…) auxquels vous ne comprenez rien ?
OK, si vous lisez ce blog, ce n’est vraisemblablement pas votre cas. Mais ça peut servir pour « évangéliser » les collègues 1.0 : l’Educause Learning Initiative propose une série intitulée 7 things you should know about… qui présente de façon synthétique (2 pages) les technologies émergentes du web ainsi que les pratiques qui leur sont liées, le tout toujours dans une optique pédagogique. Les derniers numéros concernent YouTube et Google Earth.
L’ELI propose aussi des Case Studies : Innovations & Implementations, sorte de retours d’expérience (toujours très synthétiques) sur la mise en place d’une technologie ou d’un service innovant dans un contexte éducatif. Le genre de ressource qui manque cruellement ici où il est difficile de savoir (autrement que par hasard ou par son propre réseau) ce qui se fait dans les autres bibliothèques, non ?
Sur son blog Library 2.0 : an academic’s perspective, Laura Cohen vient de poster son librarian’s 2.0 manifesto, que je traduis ici :
« – Je reconnais que l’univers de la culture de l’information change rapidement et que les bibliothèques doivent répondre positivement à ces changements pour fournir à leurs usagers les ressources et les services dont ils ont besoin.
– Je vais me former à la culture de l’information de mes usagers, et rechercher des moyens d’intégrer ce que j’aurai appris dans les services de la bibliothèque.
– Je ne serai pas sur la défensive au sujet de ma bibliothèque, mais j’examinerai clairement sa situation et ferai une évaluation honnête de ce qui peut être accompli.
– Je vais devenir un participant actif de l’évolution de ma bibliothèque.
– Je reconnais que les bibliothèques changent lentement, et je vais travailler avec mes collègues pour améliorer notre réactivité au changement.
– J’aurai le courage de proposer de nouveaux services et de nouvelles façons de fournir du service, même si certains de mes collègues résistent.
– J’apprécierai l’enthousiasme et le fun amenés par un changement positif et le transmettrai à mes collègues et à mes usagers.
– Je me débarasserai des pratiques antérieures s’il y a une meilleure façon de faire, même si ces pratiques étaient très bien à l’apoque.
– J’aurai une approche expérimentale du changement, tirant profit des erreurs.
– Je n’attendrai pas que quelque chose soit parfait avant de le mettre en service, et je le modifierai en fonction des retours des usagers.
– Je n’aurai pas peur de Google ou de ses services, j’essayerai plutôt d’en tirer avantage au bénéfice des usagers tout en fournissant l’excellent service de bibliothèque dont les usagers ont besoin.
– J’éviterai de demander aux usagers de voir les choses comme s’ils étaient des bibliothécaires, je tâcherai plutôt d’organiser mes services de façon à ce qu’ils reflètent les attentes et les préférences des usagers.
– J’accepterai d’aller là où sont les usagers pour exercer ma profession, que ce soit dans les espaces physiques ou dans les espaces virtuels.
– Je créerai des sites web ouverts qui permettent aux usagers de collaborer avec les bibliothécaires pour créer des contenus, afin d’enrichir leur expérience d’apprentissage et de fournir une assistance à leurs pairs.
– Je militerai pour un catalogue ouvert qui fournisse les fonctionnalités personnalisées et interactives que les usagers sont en droit d’attendre dans un environnement numérique.
– J’encouragerai l’administration de ma bibliothèque à blogguer.
– Je validerai, par mes actions, le rôle professionnel vital et pertinent des bibliothécaires dans toute culture de l’information qui évolue. »
Amen.
Livres électroniques, livres en ligne et un peu de Google
Published 09/11/2006 e-book , Numérisation Leave a CommentLes présentations de la 3ème journée sur le livre électronique organisée par Couperin sont en ligne sur le site du consortium, ainsi que le rapport sur l’utilisation des livres électroniques en BU.
Par ailleurs, Gary Price profite d’un post sur la critique de Google Book Search de Peter Jacso pour rappeler que plein de livres électroniques sont accessibles librement sur internet ; j’ai relevé notamment l’initiative d’ebrary, fournisseur commercial, qui met à disposition gratuitement une partie de sa collection (environ 20 000 titres), ainsi que la sous-rubrique « Directories and other collections » qui liste nombre d’autres sources de livres en ligne.
Enfin, j’allais oublier, Karen Coyle nous rappelle que Google Book Search n’est pas une solution d’archivage pour les bibliothèques participant au projet, et ce pour plusieurs raisons :
– GBS utilise un système d’OCR de qualité médiocre
– les bibliothèques ne numériseront pas la totalité de leurs collections
– le contrôle qualité est lui aussi assez médiocre
– la version téléchargée est parfois différente de la version en ligne
Bref une version complémentaire peut-être, une version de conservation sûrement pas.
La section juridique de la Bibliothèque du Congrès US propose via son Directorate of legal research reports une série de rapports sur les questions de droit international et de droit comparé. Ceux-ci sont hébergés sur la base GLIN (Global Law Information Network), véritable mine d’informations sur le droit à l’échelle mondiale, qui dispose d’une version française qui plus est.
A signaler aussi, toujours en droit international, le webinar du 24/10 dernier organisé par l’American Society for International Law sur le thème « Droit international et Internet« , conférence web que l’on peut suivre sur la plateforme Webex ((attention, c’est basé sur du Java, c’est un peu long je trouve) ; on peut également en consulter la version ppt.
[via Resourceshelf]
Dans Integrating feeds of new books into the the campus course management system Edward M. Corrado et Heather L. Moulaison nous proposent une autre façon pour les bibliothèques d’être les partenaires incontournables en matière de contenus dans l’université, et pour pas cher : en effet, proposer des accès à des bases de données, à des moteurs de recherche fédérée, c’est bien, mais c’est lourd à mettre en place avec les éditeurs, c’est pas (forcément) donné, ça demande des paramétrages techniques… Alors qu’avec les fils rss on peut proposer, pour un investissement technique minime, toutes sortes de contenus : les actus de la bibliothèques, les nouveautés, de la veille… Leur truc, c’est d’avoir proposé ces contenus à la plateforme d’e-learning de leur université : à côté des cours en ligne s’affichent les nouveautés de la BU, classées par sujet. Ils n’ont pas de stats pour le moment, mais l’opération semble avoir rempli sa mission : intégrer la bibliothèque physique dans le campus virtuel de l’université.