Le JISC, encore lui, finance jusqu’en 2009 le projet ticTOCS : il s’agit de fédérer en un seul point d’entrée les flis rss des sommaires (TOCS = Table Of Contents) des revues scientifiques qui en proposent, à savoir plus de 7000 fils produits par une quarantaine d’éditeurs (données d’octobre 2006, donc ça doit être pus maintenant). Le but est de faciliter la vie de l’enseignant-chercheur en lui proposant une interface simple pour suivre les fils de son choix et la possibilité de réutiliser les données (pour les republier sur sa page perso, celle de son laboratoire, son ENT…). On pourra consulter l’annuaire des fils rss constitué de fait, et des fonctionnalités d’export sont également prévues – Refworks fait partie des partenaires du projet. En attendant la mise en production, on trouvera sur le blog de ticTOCS des liens vers les sommaires en RSS actuellement disponibles chez les éditeurs.
[Crédit photo : mandark]
Archive pour août 2007
Eureka science journal watch est une initiative menée par un groupe de mathématiciens US qui veut constituer une source d’information à destination du monde universitaire et scientifique sur les revues scientifiques : tarifs, composition des comités éditoriaux, mais aussi pratiques commerciales « sournoises » des éditeurs sont passés au crible. Il ne s’agit pas d’être encyclopédique ici, mais engagé : c’est en réaction au système actuel qu’ils jugent perverti que les contributeurs se positionnent. Il s’appuient sur des outils dont on a déjà parlé ici, comme journalprices. Je trouve ça plutôt bien que des chercheurs s’intéressent à la question, cependant il est dommage que les bibliothécaires ne soient pas plus associés au projet – ça viendra peut-être. Les contributions sont bienvenues en tout cas pour étoffer les contenus.
[Crédit photo : rauchdickson]
Les pourfendeurs de l’open access viennent de mettre en application les conseils du pittbull recruté il y a quelques mois : la campagne Partnership for Research Integrity in Science & Medicine (PRISM) lancée par l’Association of American Publishers (AAP) se donne pour mission « d’alerter le Congrès sur les conséquences imprévues de l’ingérence gouvernementale sur l’édition scientifique et universitaire« , « d’éduquer les décideurs et les citoyens sur nos efforts pour améliorer l’accès à l’information, pour les alerter sur la menace réelle sur la validation par les pairs que représente une intervention gouvernementale mal avisée, et pour explorer les moyens avec lesquels nous pouvons garantir la validation par les pairs en tant qu’élément crucial de l’intégrité scientifique », dixit Pat Schroeder, présidente de l’AAP. Peter Suber reprend les arguments de l’AAP point par point, et Coturnix donne des extraits des nombreux commentaires que cette initiative a suscité dans la blogosphère.
Pour l’instant pas vraiment d’échos côté francophone, mais l’intérêt pour l’OA est moindre, et puis c’est encore un peu les vacances…
[crédit photo : net_efekt]
Sur OA librarian, Heather Morrison a fait une petite enquête sur l’impact de l’Open Access sur les publications en sciences de l’info et des bibliothèques ; surprise : sur 246 titres recensés par l’Ulrich, 75 sont en OA (selon le DOAJ), soit 30% des publis. Sur ces 75, j’en dénombre 6 susceptibles de publier des contenus en français, dont la RESSI et le BBF.
[crédit photo : missyasmina]
A mi-chemin entre l’article et le billet de blog, on trouve pour les juristes de plus en plus de suppléments en ligne, équivalent des « Companions in … » qui existent en sciences dures. Y sont généralement regroupés des commentaires, des mini essais, des questions/ réponses autour de thèmes d’actualité juridique, qui émanent d’étudiants avancés, d’enseignants, de professionnels du droit. Ce sont souvent des lieux d’échanges sur des questions pointues ou de débats sur des sujets « chauds », qui utilisent la réactivité d’internet tout en suivant un minimum de ligne éditoriale.
Ken Strutin a décidé dans le post « Guide to Short Form Open Access Legal Publications » sur LLRX de les suivre et de les lister, en attendant qu’ils soient un jour intégrés dans les outils d’indexation commerciaux.
Thanks Ken !
[crédit photo : tajai]
Le JISC* est décidément plein de surprises : je suis tombée sur une ressource extrèmement bien faite sur les images numériques, émanant du
Technical advisory service for images (TASI)
, un projet (de plus) mené par le JISC, donc. On y trouve de nombreux conseils sur la numérisation, l’utilisation, le stockage, la recherche d’images… sous la forme de fiches synthétiques (comment utiliser des images dans power point, comment trouver des images scientifiques, historiques, sur Flickr, etc…), mais aussi des ressources (par ex une étude des fonctionnalités proposées par les moteurs de recherche en matière d’images), un glossaire, un annuaire de sites d’images. Et on peut suivre l’actu du site grace au blog.
* Oui, je sais, je devrais dire « la » JISC, puisqu’on traduit l’acronyme généralement par « Commission mixte des systèmes d’information », mais je trouve que ça sonne mieux au masculin.
[Crédit photo : °tëban°]