Juste avant de partir en vacances, prenez donc 5 minutes pour répondre à l’enquête 2007 sur les biblioblogs menée par Meredith Farkas d’Information wants to be free.
[Crédit photo : trotz98]
Archive pour juillet 2007
Après l’incontournable Wikimatrix, la Weblogmatrix est en cours de développement par la même équipe (Cosmocode, une agence web berlinoise). On y retrouve une grille de fonctionnalités très détaillée, et un outil de comparaison des différents outils analysés. Pas encore d’utilitaire d’aide au choix (Choice wizard), mais ça viendra sans doute. Existe aussi pour la lecture des podcasts Podcatchermatrix et ForumMatrix pour ceux qui aiment les forums (personne n’est parfait).
[crédit photo : Bo_Teo]
Amis de la poldoc, bonjour ! Jessamyn a fait passer dans un post la question d’un de ses lecteurs qui se demandait combien d’exemplaires du dernier Harry Potter les bibliothèques allaient / devaient acheter. Dans les commentaires, j’ai vu des chiffres qui me semblent énormes : 500 ex à Boston, plus de 600 ex à Chicago… Bien sûr ce sont de grandes villes, avec un super réseau de bibliothèques, mais quand même, ça me semble beaucoup, non ? Si quelqu’un a des chiffres pour comparer avec un ouvrage équivalent sur une grande BM française, ça m’intéresse.
Vu chez Resourceshelf, Footnote, un site qui propose à la consultation des documents numérisés (plus de 14 millions, à un rythme de 2 millions par an revendiqués sur le blog de la société). Cette société a conclu un accord avec la National Archives and Records Administration – NARA (les archives gouvernementales US) pour organiser la numérisation et la diffusion de quelques 4,5 millions de documents : l’essentiel des contenus est accessible à distance sur abonnement ou gratuitement dans les locaux de l’institution ; au bout de 5 ans toutes les images seront disponibles sur le site web de la NARA. Une sélection de collections est disponibles en libre accès, dont American milestone documents (les documents essentiels de l’histoire américaine) ou Pennsylvania archives (l’histoire et les données d’état civil de la Pennsylvanie).
Ce qui est bien aussi, ce sont les fonctionnalités qui ont été développées autour des contenus : une fois enregistré, l’utilisateur peut annoter les images, les commenter, partager ses recherches & réflexions avec les autres membres de la communauté… Les contenus sont plutôt constitués de documents officiels, mais Footnote propose ses services à toute personne ou société intéressée par la numérisation de ses fonds. Non, je ne sais pas quels sont les tarifs ;-))
[crédit photo : merfam]
Intéressant, ce comparatif Google Scholar / Web of Science rappelle les différents défauts de l’un et de l’autre, ainsi que leurs défauts communs : mauvaise gestion des diacritiques et des ligatures typographiques. Son auteur, le professeur Anne Harzing, s’appuie sur Google Scholar pour alimenter son logiciel d’analyse des citations bibliographiques, ironiquement baptisé Publish or perish (gratuit pour un usage personnel).
[Crédit photo : Pixel Perfect]
« Concrètement, le SIGB ne sera plus au centre de l’offre en ligne des bibliothèques. Au lieu de cela, tout tournera autour d’une solution de recherche centralisée. Le SIGB ne disparaîtra pas, parce qu’on a toujours besoin de lui pour les tâches essentielles que sont les acquisitions, le récollement, le prêt. Mais il sera relégué à l’arrière-plan, dont il a toujours fait partie.
Ce n’est pas tout. Le SIGB doit pouvoir fournir des données locales aux outils de recherche unifiés, pour des opérations d’indexation de masse, aussi bien que sur les prêts en cours. C’est là que ça se complique : s’il est virtuellement possible d’exporter des données de n’importe quel SIGB, tous les SIGB ne proposent pas d’interface de programmation (API, c’est à dire un moyen d’échanger des informations entre des logiciels différents) pour fournir des données de prêt. Cela pourrait s’améliorer, mais nul ne sait dans quel délai. »
Roy Tennant, Demise of the local catalog, Library Journal 15/07/2007.
Un post d’Inside Google book search annonce la possibilité d’accéder à la version texte des documents du domaine public scannés par Google, ce qui permet, accessoirement, d’en récupérer tout ou partie par un simple copier coller. L’initiative est bonne – le post souligne l’intérêt de la fonction en termes d’accessibilité, notamment – et j’ai testé pour vous, comme l’avait fait Eric avant moi, sur Le manuel du libraire et de l’amateur de livres, 1814, voilà ce que ça donne :
« […]de là, les fautes sans nombre qui se sont glissées dans no.1
Dictionnaires historiques, dans nos Biographies, et jusque dans de¡ traités spéciaux de Bibliographie, où elles sonl presque impardonnables.
Ainsi la Bibliographie inslruclive de Guillaume-François de Bure.
publiée de 1763 à 1768, en 7 vol. ш-8. est encore le seul livre de sor
genre qui doive tenir une place dans les bibliothèques, et auquel leí
amateurs puissent recourir avec quelque confiance. Cependant ce!
ouvrage lui-même, si justemenleslimé, el qui suppose dans son auteui
une connaissance étendue du sujel qu’il a traité, cet ouvrage, compost
depuis près d’un demi-siècle, comme on vient de le voir, n’est pa¡
aujourd’hui au courant de la science; car, sans parler des ouvrage:
excellons et des éditions magnifiques qui ont paru depuis cette époque .
rt que par conséquent l’auleur de la Bibliographie n’a pu connaître. »
Je ne suis pas convaincue par la qualité du résultat, mais peut-être est-ce normal comme transcription quand un document est OCRisé ? Si quelqu’un sait, merci de nous en faire profiter via les commentaires.
[crédit photo : TheGrok]
La dernière livraison de AIU Horizons, nouvelles de l’enseignement supérieur dans le monde, la newsletter de l’Association Internationale des Universités, consacre un dossier très riche aux « Classements, typologie des établissements et classifications » des universités.
Merci à JB pour l’info.
Imaginez un mashup du DOAJ avec Sherpa/Romeo, le site sur les coûts des revues de Ted Bergstrom, la base de l’Eigenfactor de Carl Bergstrom, plus des connecteurs vers le JCR… ça ferait un super outil pour simplifier le travail des chercheurs, non ? Et bien ça y est, ils l’ont fait : la dynamique équipe des bibliothèques de l’Université de Lünd a développé Journal Info, génial mashup pour tout savoir d’une revue scientifique en 2007. Conditions d’accès, politiques en matière d’archivage, coûts (à l’article, à la citation), indices bibliométriques, lieux d’indexation… pour vérifier la qualité d’une revue pour publication ou dans le cadre d’une évaluation, tout y est. La cerise sur le gâteau : sur les fiches des revues payantes, des recommandations pour d’autres titres dans la même thématique en OA. Et c’est gratuit. Voilà de la valeur ajoutée par les bibliothécaires, voilà.
Un des arguments souvent avancés par les éditeurs commerciaux dans les débats sur l’Open Access, c’est que leur travail d’édition – au sens de mise en page, de correction, de relecture – apporte une valeur ajoutée à l’article brut produit par le chercheur. Deux études ont été menées récemment, analysant articles publiés et versions pre-print validées, qui concluent que finalement on ne sait pas, p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non : chez certains le travail d’édition concerne essentiellement la bibliographie, chez d’autres des erreurs ont été ajoutées par inadvertance lors du processus d’édition… Or pour atteindre une masse critique de contenus, les chercheurs comme les utilisateurs doivent être rassurés sur la qualité des informations disponibles dans l’archive. Cette question de la crédibilité des archives ouvertes est essentielle, et Alma Swan, qui rapporte ces infos sur son blog, insiste sur la nécessité pour le lecteur de savoir si ce qu’il consulte dans une archive ouverte est bien une version validée ; le JISC, conscient du problème, a lancé une nouvelle initiative, VALREC, un programme pour garantir la validité des données déposées dans les archives institutionnelles, qui passe par la définition de niveaux de validation, puis par le développement d’un outil automatisé de vérification des différentes versions d’un même article.
[crédit photo : Pulpolux]