Un des arguments souvent avancés par les éditeurs commerciaux dans les débats sur l’Open Access, c’est que leur travail d’édition – au sens de mise en page, de correction, de relecture – apporte une valeur ajoutée à l’article brut produit par le chercheur. Deux études ont été menées récemment, analysant articles publiés et versions pre-print validées, qui concluent que finalement on ne sait pas, p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non : chez certains le travail d’édition concerne essentiellement la bibliographie, chez d’autres des erreurs ont été ajoutées par inadvertance lors du processus d’édition… Or pour atteindre une masse critique de contenus, les chercheurs comme les utilisateurs doivent être rassurés sur la qualité des informations disponibles dans l’archive. Cette question de la crédibilité des archives ouvertes est essentielle, et Alma Swan, qui rapporte ces infos sur son blog, insiste sur la nécessité pour le lecteur de savoir si ce qu’il consulte dans une archive ouverte est bien une version validée ; le JISC, conscient du problème, a lancé une nouvelle initiative, VALREC, un programme pour garantir la validité des données déposées dans les archives institutionnelles, qui passe par la définition de niveaux de validation, puis par le développement d’un outil automatisé de vérification des différentes versions d’un même article.
[crédit photo : Pulpolux]
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