Archive pour février 2008

Pas Electronique entre Bibliothèques

10e62705448445befed9db3dde0fe613.jpgRelevée sur la liste lib-license, cette question d’une bibliothécaire à propos des conditions de prêt entre bibliothèques pour les articles des revues électroniques soulève quelque contradictions du système :
– pour certains éditeurs, lorsque la bibliothèque dispose d’un accès électronique à l’article demandé, elle doit imprimer ledit article, puis l’envoyer par courrier, fax ou ARIEL (solution de transmission électronique de documents authentifiée et sécurisée) à la bibliothèque demandeuse.
– pour d’autres éditeurs, la bibliothèque peut utiliser des impressions depuis une version électronique pour faire du PEB, mais elle ne peut pas manipuler de documents au format numérique issus de ses contenus au format papier, ce qui revient à dire, en extrapolant un chouïa, qu’elle n’a pas le droit de scanner un article dont elle ne possèderait que la forme papier, enfin, en tous cas elle n’a pas le droit d’utiliser cette version scannée pour faire du PEB avec.

Les réponses reçues préconisent généralement de faire modifier les clauses de la licence.
Où l’on touche du doigt des limites non pas techniques mais politiques…
[photo : gotomattex]

Le marché du mardi, n°6

64c3ac4a37f5233ad446893c3abce500.jpgRecherche
– Il n’y a pas que Wikipedia sur internet : un article de la rubrique Bibliothèque du site CollegeDegree.com liste 25 sources alternatives d’information de qualité
Search Pigeon est un outil de recherche en SHS créé avec Google Co-op CSE, qui cherche dans les revues en OA (blog).

2.0
– Non pas le mais les blogs de la bibliothèque publique de New-York font un bon travail de valorisation des fonds, notamment iconographiques ; par contre ils ne sont pas trop mis en valeur sur le site (il faut aller dans Digital Collections, puis descendre à NYPL Staff).
– Un outil simple et bien fait pour créer des chronologies : Circavie (exemple avec l’historique du consortium Couperin)
31bd64ec0d25abacd350d8c5e9a2f1b2.jpg– Encore plein de services associés autour de Twitter : Twitter Karma (pour avoir une vue d’ensemble sur qui vous suivez / qui vous suit), Twitterlights (pour envoyer sur Twitter ce que vous avez surligné / annoté sur le web), My Twitter map (pour voir d’où viennent les tweets), Twittermeter (pour afficher une courbe selon les mots-clés utilisés sur twitter)

E-book
Planet e-book édite des textes du domaine public au format pdf , qui ont l’air de bonne qualité. Je n’ai pas réussi à en savoir plus sur l’éditeur ni ses raisons, mais l’idée est bonne. Les nouveautés sont annoncées sur le blog.
2843d5d5aea46fbe38ca30f6aa69e6b9.jpg30 bénéfices des e-books chez epublishers weekly deviennent 30 fausses bonnes raisons sur Off the Mark.

Open Access
– Le numéro de février du magazine i4d (Information for Development) est consacré à l’Open (publishing, access, science…) – téléchargement gratuit au format pdf après enregistrement.
Open Source Business Ressource, une revue canadienne, parle de données ouvertes (‘open data’) ce mois-ci, et parlait d’interopérabilité en janvier.
[photos : @rgs, nathonline, Ghusse]

Métaphysique du Tube

d41a58d3c283f243d5ad21a635c856d5.jpgVidéo et contenus académiques s’unissent de plus en plus souvent, a priori pour le meilleur :
The University Tube est un site spécialisé dans le partage de vidéos provenant d’universités et de grandes écoles américaines.
– Le Research channel (à peu près l’équivalent de notre CERIMES) a ouvert sa page sur YouTube.
– Le CERIMES himself (ainsi que l’Institut National de l’Audiovisuel, la Cité des Sciences et de l’Industrie, entre autres) met ses vidéos à la disposition de tous sur Dailymotion, dans le cadre du programme Official content, conçu pour « permettre aux professionnels de diffuser et partager leurs contenus à travers sa plateforme ».

Aller là où vont les utilisateurs : ça commence à prendre 😉
[photo : Eva the weaver]

tartecrep o biké

52e9330cb061083a9f9ac1e01b6a7237.jpgBesoin de dépaysement ? Envie de participer à un projet d’établissement innovant ?

Pourquoi alors ne pas postuler alors au SCD de Nouvelle Calédonie, qui recrute son responsable de l’informatique documentaire & de la doc électronique ? Le profil de poste parle en plus de numérisation (des thèses), et il est également question d’un projet d’e-learning et d’un portail scientifique… Le tout dans un esprit collaboratif avec les différents services de l’université (notamment le CRI).

Ce poste alléchant est est à pourvoir par voie de mutation (bibliothécaire) mais aussi par détachement (autres fonctionnaires de catégorie A ITRF, documentalistes, chargés d’études documentaires,…). Il est même ouvert aux non-fonctionnaires : si le poste n’est pas pourvu on se tournera vers un contractuel. Si vous êtes tenté par cette aventure professionnelle unique, contactez de ma part le directeur du SCD à l’adresse besnie[at]univ-nc.nc.
[photo : tremichlan]

Le marché du mardi, n°5

99f4ab67b704121c01989898b2d460bd.jpgDOC ELEC

– Le département Droit de la Bibliothèque du Congrès propose des fils rss.

– Des fils rss viennent aussi de faire leur apparition chez Lamy. Toujours rien chez Juris-Classeurs…

Bulletins-electroniques.com : le service de veille techno internationale du réseau des services scientifiques des Ambassades de France propose des actualités et des rapports dans la plupart des domaines scientifiques. On peut les consulter et faire des recherches par domaine ou par pays, s’y abonner par e-mail ou via des fils rss. Les mêmes proposent également un service de veille thématique, vigies.com, lui aussi gratuit après inscription ; il est construit sur une plateforme de forum – un peu déconcertant au début -, ce qui permet de poser des questions aux rédacteurs des news diffusées. Tout ceci est réalisé en partenariat avec l’ADIT.

TECHNO

Life type, une plateforme de blog open source que je ne connaissais pas.

Open source web design propose des modèles de mise en page pour sites web, blogs etc…

Classement des AO

4328edce58cdd3b394a7c6a1a136c92a.jpgL’autre classement des universités (Webometrics ranking of world universities) propose un classement des archives ouvertes : sans surprise Arxiv est à la première place, suivi de RepEc, E-LIS est 3ème, et il y a même une archive française dans le top 10, celle de l’INRIA (Hal-Inria). Fait curieux, nulle part dans ce classement apparaît HAL tout court – ce qui peut sembler troublant pour une archive censée assurer la visibilité de la recherche française – alors que plusieurs de ses « avatars » sont listés (ArchiveSIC, MemSIC par exemple).

Les critères de sélection sont : la visibilité (les liens vers l’archive), la taille (le nombre de pages web), les fichiers enrichis (pdf, ps, doc, ppt) et la présence dans Google Scholar.
[photo : timo]

Le marché du mardi, n°4

798129ce21615b790665a464d38d67ed.jpgTECHNO

Masterkey : un moteur de recherche fédérée en open source, qui interroge dans sa version publique plusieurs ressources en Open Access (OAIster, OCA, Wikipedia et plusieurs catalogues de bibliothèques…), et propose dans la version payante l’interrogation de catalogues, de bases de données commerciales… Ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est que pour chaque connecteur développé dans le cadre de la version payante, la société ajoutera un connecteur dans la version gratuite, augmentant ainsi la masse de ressources interrogeables par tous.

– Dans un genre un peu différent, Search Quilt est un mashup entre méta-moteur et agrégateur de news, pourquoi pas (exemple).

– Un plug-in WordPress pour insérer des citations d’articles scientifiques dans des posts de blog – ça marche avec Crossref, DOI, COINS et autres acronymes de bibliogeeks ;-))
E-BOOKS
52c03aa062b873ee31d268d732e1e041.gif– Après la VOD, la FOD, la POD… voici l’EOD : E-books On Demand est un projet soutenu par l’Union Européenne de valorisation des fonds anciens, par la numérisation à la demande d’ouvrages publiés entre 1500 et 1900. A la demande de qui ? De vous, de moi, bref de n’importe quel internaute, via le catalogue des bibliothèques participantes (une douzaine, en Allemagne, Slovénie, Estonie, Autriche, Danemark, Hongrie, Slovaquie, Portugal) ; il suffira de cliquer sur un bouton pour enclencher le processus de numérisation. Les documents numérisés seront accessibles courant 2008 depuis le site. Et qu’est-ce qui se passe si nous sommes des milliers à cliquer sur tous les boutons de toutes les vieilles notices ? 🙂
DOC ELEC

Wildy & Sons, une librairie londonienne spécialisée dans l’édition juridique, propose de suivre ses nouveautés avec de nombreux fils RSS thématiques – en la matière, de ce côté-ci du Channel, Dalloz fait figure d’exception.
[photo : najbo]

Le marché du mardi, n°3

715bcc21c709f920531592713ac31e7e.jpgOA & AO
– J’avais trouvé intéressante l’idée d’un blog-compagnon pour une archive ouverte, voici dans le même esprit Da blog, le blog du département des archives numériques gérées par le centre informatique de l’Université de Londres, qui se présente comme un journal de bord des projets auxquelles l’équipe participe.
– On ne le sait pas assez : 91% des revues scientifiques acceptent le dépôt des pré- ou post-prints dans une archive institutionnelle, Romeo dixit.
– la liste des vidéos universitaires sur YouTube d’Open Culture, à laquelle on peut ajouter celles de l’Indian Institute of Technology.

BIBLIO
– Ca ne mange pas de pain : 10 reasons to make your library great in 2008, une série de posts whez Blogjunction. Première résolution : utilisez les technologies, deuxième résolution : formez-vous en continu, à suivre.

DOC ELEC
– les conférences de la Cour de Cass’ en vidéo, assez bluffant, recherche par mot-clés et par jurisprudence, découpage des interventions en séquences linkables (liables ? bref on peut faire un lien dans la séquence vidéo), et tout ça gratuit.
L’Europe en faits et chiffres, pour récupérer vite fait des données sans apprendre par coeur le manuel d’utilisation d’Europa 😉
[credit photo : Eden-lys]

Please be kindle

f830fd5b374cecca99c20039f1156097.jpgIl y a débat sur le prêt de Kindle en bibliothèque : chez Tinfoil+Racoon, Rochelle trouve ça plutôt irresponsable, comme achat :

« Le support en lui-même coûte 400$ et peut contenir jusqu’à 200 titres. Disons que le coût moyen d’un titre est de 10$. Cela fait en gros 2500$ pour une ressource qui ne peut être utilisée que par une seule personne à la fois. Pour ce prix là, on peut acheter plus de 100 bouquins à prêter[…] » A quoi s’ajoute qu’à l’heure actuelle, les conditions d’utilisation du Kindle telles que définies par Amazon ne sont pas claires quant à la possibilité de prêt de l’appareil et des contenus, et que les modalités de téléchargement desdits contenus ne sont pas vraiment gérables au niveau collectif : a priori n’importe qui avec un compte Amazon peut télécharger l’ouvrage de son choix, sur le compte de la bibliothèque. Pourtant la bibliothèque publique de Sparta, New Jersey, a fait l’acquisition de 2 Kindle – et ils sont déjà surbookés 😉 D’autres s’interrogent sur la vitesse de téléchargement – à priori c’est toujours plus rapide qu’un prêt-inter…


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