Bizarrement dans mon agrégateur résident depuis quelques temps plusieurs infos sur Twitter, c’est donc l’occasion de me fendre d’un billet sur le sujet. Je ne vais pas faire une revue de détail sur cet outil, Vagabondages l’a déjà fort bien fait (Gazouiller en bibliothèque avec Twitter); disons qu’en gros, ça permet de publier des billets comme sur un blog, mais en pas plus de 140 caractères. Ilibrarian a étudié les différentes applications de Twitter en bibliothèque (A guide to Twitter in libraries) : elles l’utilisent essentiellement comme un canal supplémentaire de communication sur les informations pratiques (horaires, pannes…), sur les collections (nouveautés, valorisation des ressources électroniques), voire sur les autres sources d’information de la bibliothèque (blogs, site web). On pourrait aussi imaginer qu’une bibliothèque ne voulant pas s’investir dans un blog pour diverses raisons (de temps, de personnel de compétences techniques ou autre) diffuse néanmoins ses actualités par ce biais, le fil rss étant récupéré ensuite sur le site de la mairie ou de l’université. L’intérêt en est également à mon avis la multiplicité des modes de saisie : on peut mettre son compte à jour sur le site web de Twitter, ou depuis Netvibes, ou depuis son téléphone mobile, ou depuis Facebook, etc.
Peut-on dire que c’est un service « qui marche » ? Si on s’en tient au nombre de « followers », les abonnés au service en quelque sorte, pour les bibliothèques citées dans le post, ça va de 34 à 153 : c’est plutôt pas mal, pour ce type de service.
Plusieurs applications ont fleuri autour de l’outil, notamment Gridjit, une sorte de portail qui permet de visualiser tous ses contacts sur Twitter, ou Tweet Scan, un moteur de recherche qui m’a permis de voir qu’une BU a commencé à tester l’outil pour son service de référence, bravo !
[crédit photo : ds4832]