Archive pour janvier 2008

Invitez-moi si…

7e03af6eee073aabe30801dc4246e963.jpg… si votre journée d’étude porte sur des applications concrètes des outils web 2.0 : animer un atelier sur les wikis, montrer comment on monte un blog, comment on se sert de del.icio.us etc…
… si votre table ronde a un lien avec mes domaines de prédilection (la doc électronique (au sens large), les outils 2.0…)
… si votre table ronde en est vraiment une, et pas une succession de présentations .ppt commentées à toute vitesse 😦
… si vous avez prévu de me payer (un peu) : les frais de transport et d’hébergement, c’est un minimum 🙂

Ben oui, j’ai reçu les mêmes invitations que nicomo
[Photo : Juju T]

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Let’s tweet again

621d13017693ee221cb4c84f1865737b.jpgBizarrement dans mon agrégateur résident depuis quelques temps plusieurs infos sur Twitter, c’est donc l’occasion de me fendre d’un billet sur le sujet. Je ne vais pas faire une revue de détail sur cet outil, Vagabondages l’a déjà fort bien fait (Gazouiller en bibliothèque avec Twitter); disons qu’en gros, ça permet de publier des billets comme sur un blog, mais en pas plus de 140 caractères. Ilibrarian a étudié les différentes applications de Twitter en bibliothèque (A guide to Twitter in libraries) : elles l’utilisent essentiellement comme un canal supplémentaire de communication sur les informations pratiques (horaires, pannes…), sur les collections (nouveautés, valorisation des ressources électroniques), voire sur les autres sources d’information de la bibliothèque (blogs, site web). On pourrait aussi imaginer qu’une bibliothèque ne voulant pas s’investir dans un blog pour diverses raisons (de temps, de personnel de compétences techniques ou autre) diffuse néanmoins ses actualités par ce biais, le fil rss étant récupéré ensuite sur le site de la mairie ou de l’université. L’intérêt en est également à mon avis la multiplicité des modes de saisie : on peut mettre son compte à jour sur le site web de Twitter, ou depuis Netvibes, ou depuis son téléphone mobile, ou depuis Facebook, etc.

Peut-on dire que c’est un service « qui marche » ? Si on s’en tient au nombre de « followers », les abonnés au service en quelque sorte, pour les bibliothèques citées dans le post, ça va de 34 à 153 : c’est plutôt pas mal, pour ce type de service.

Plusieurs applications ont fleuri autour de l’outil, notamment Gridjit, une sorte de portail qui permet de visualiser tous ses contacts sur Twitter, ou Tweet Scan, un moteur de recherche qui m’a permis de voir qu’une BU a commencé à tester l’outil pour son service de référence, bravo !
[crédit photo : ds4832]

Le marché du mardi, n°2

a4c81903f52ca66d927fc71810e4f727.jpgTechno
– Il est possible d’utiliser Meebo comme un outil local : ça permet d’éviter d’ouvrir son navigateur (enfin, surtout de fermer accidentellement la fenêtre de communication), et de le lancer au démarrage comme n’importe quelle application – toutes les infos chez the distant librarian.
– Un outil de messagerie instantanée multi-plateforme que je ne connaissais pas, Pidgin, vient de sortir une version orientée bibliothèques, Pidgin4Lib – l’intérêt est de pouvoir utiliser l’outil de façon collaborative, allergiques au code s’abstenir.
– Pour ceux qui utilisent la page d’accueil personnalisée de Google existe maintenant la possibilité d’afficher ses propres photos en fond d’écran (un « skin » personnalisé, en quelque sorte).

2.0
– un réseau ning *qui marche* 😉 : Classroom 2.0, dédié aux utilisations pédagogiques des choses en 2.0 – une déclinaison « éducation » de ning a d’ailleurs vu le jour.
Minds on fire : Open education, the long tail and learning 2.0 dans le dernier numéro d’Educause Review passe en revue les différents outils, projets, univers 2.0 appliqués au domaine de l’éducation.

Sources (entre autres) : the distant librarian, library stuff, ilibrarian, Peter Scott’s

[credit photo : Simple Dolphin]

Le marché du mardi, n°1

2d8807708218166a477bf914a46d6b12.jpgPuisque mes diverses activités pédago-professionnelles ne me laissent guère de temps pour bloguer utile en ce moment, je vais tâcher de me tenir au moins à un post hebdomadaire pour signaler les ressources/infos intéressantes qui tombent dans mon agrégateur :

Bizness
EZProxy, l’outil de proxy libre sans doute le plus représenté dans le monde des bibliothèques pour permettre les accès à distance, vient d’être racheté par OCLC. Découvert à cette occasion le wiki non officiel d’EZProxy, pour les spécialistes.
– Proquest annonce son nouveau produit Proquest Central comme la base d’articles en full-text la plus complète du marché : + de 8 000 titres couvrant environ 160 disciplines. Ce qui risque de modifier la donne avec ce nouvel acteur, c’est que des éditeurs exploitant jusqu’ici leurs contenus sur leurs propres plateformes font partie du deal, notamment Cambridge University Press, Emerald Group Publishing ou Oxford University Press.

2.0
– Nouvel opus du Common Craft show, cette fois sur le partage de photos en ligne.
Libguides, le service d’édition de guides de références sur abonnement, connaît un réel succès : près d’une centaine de bibliothèques américaines (essentiellement) s’y sont abonnées. Preuve qu’il y aurait un créneau à prendre pour un produit/service en open source ?
– Schmap, un site de guides touristiques sur le web (gratuit avec pub), utilise des photos de Flickr sous licence CC pour illustrer ses descriptions de sites touristiques et autres activités (voir par exemple celui de Paris)

C’est tout pour l’instant, à croire que je souffre moi aussi du biblioblogo-bluesambiant – pas faux…
[photo : aldor]

Le plus gros des big deals of ze world

Le DOAJ ne serait-il pas le plus gros des « big deal » ?
Telle est la réflexion que se fait Heather Morrison sur Imaginary journal of poetic economics : en effet, avec ses presque 3000 titres recensés, le DOAJ est le plus gros agrégateur de revues actuel, devant Science Direct, Gale ou Ebsco. « Le nombre total de revues en OA en dit beaucoup sur la capacité du système de publications en libre accès tel qu’il existe actuellement. Chaque titre en OA, quel que soit son âge ou sa taille, est soutenu par un système de publication académique – une infrastructure, des éditeurs et/ou un comité éditorial, des auteurs et des reviewers. Si Science Direct, avec environ 2000 revues, peut gérer 1/4 de l’édition scientifique, de quoi les 3000 revues du DOAJ sont-elles capables ? L’émergence d’un tel nombre de revues, bénéficiant de peu de soutien financier des bibliothèques, pourrait ouvrir des perspectives, si les budgets d’abonnements des bibliothèques étaient redirigés vers le soutien à la publication en OA. »

Et pour bien commencer 2008, n’oubliez pas de vour procurer le calendrier 2008 de l’Open Access illustré de textes calligraphiés par Alma Swan.


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