Archive pour septembre 2008

Le marché du mardi, n°19

2893089914_665079e3af_m.jpgDOC ELEC
Lexfeed est un service qui permet de suivre l’actualité législative dans une demi-douzaine de pays, soit par RSS, soit par e-mail. Je n’ai pas l’impression qu’on puisse combiner plusieurs sources, mais je n’ai sans doute pas poussé l’exploration assez loin.
Lexis Web, le moteur de recherche que vient de lancer Lexis-Nexis, indexe plus de 4500 sites web juridiques. On retrouve la facilité d’utilisation des autres produits de la marque, avec des liens vers ceux-ci en chapeau des résultats de recherche. C’est une version beta : ça plante souvent mais c’est gratuit… 😉
– Un nouvel entrant dans l’édition électronique : BloomsburyAcademic va éditer des ouvrages de recherche en SHS. Ils seront disponibles en ligne en libre accès, aux conditions Creative Commons. Deux vidéos expliquent d’ailleurs les raisons de ce choix ouvert.
– Le JISC a négocié les archives de 4 éditeurs scientifiques (ACS, Brill, Proquest, Taylor&Francis), soit 230 revues académiques, pour l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur du Royaume-Uni. Juste une question comme ça, en passant : à quand des licences nationales en France ?

2.0
Zoho, la suite bureautique libre en ligne, permet désormais de stocker les documents dans une archive publique : Zoho Share. Tous les types de documents bureautique sont acceptés, y compris les pdf, et on bénéficie des foncionnalités sociales de la plateforme : tags, popularité, export vers la plupart des réseaux sociaux…
Libguides, l’outil de création de guides thématiques pour les bibliothèques, s’est enrichi d’une fonction « Poster sur Twitter », qui permet de les envoyer sans effort aux utilisateurs qui suivent leurs mises à jour sur Twitter.
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E-BOOKS
– Les presses universitaires de l’université de Duke ont lancé leur collection d’ouvrages de recherche en ligne, et pas tous seuls dans leur coin : leur centaine d’e-books est disponible sur la plateforme de l’agrégateur ebrary.
– Des profs de droit se sont rencontrés ces jours-ci pour envisager l’avenir des manuels d’enseignement juridique (programme), et toutes les problématiques liées notamment à la mise en ligne de ces manuels sur des liseuses / des livrels , appelez-les comme vous voulez ;-). Oups, j’allais oublier de le préciser : cela se passe à Seattle…
– Un partenariat avec Sony permet à la Penn State University de tester gratuitement pendant un an l’usage des e-books auprès des étudiants et enseignants du département d’anglais. La bibliothèque est partenaire du projet, elle prêtera 5 liseuses préchargées avec une soixantaine d’ouvrages (fictions, documentaires, SF, best-sellers). Elles seront aussi utilisées dans les cours d’information literacy dispensés aux étudiants de première année, ainsi que dans les programmes destinés aux étudiants handicapés.
[photos : youpla]

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La recherche sur internet en 2-2

Toujours dans la même perspective éducative que lors des épisodes précédents, le dernier opus de Common Craft s’intéresse à la recherche d’informations sur Internet :

Après, si on veut approfondir, ou si on ne comprend vraiment pas l’anglais, on peut toujours aller consulter les 10 pages sur le sujet de la dernière version de REPERE, la brochure sur la recherche d’information et les ressources électroniques éditée par l’Enssib à destination des étudiants, des enseignants, et vraisemblablement des bibliothécaires, mais c’est moins fun…

POD dans ta BU

0cb5701964a76cc0c6ae28bb779e410a.jpgAprès les distributeurs de livres dans les lieux publics, voici la machine à faire les livres dans la bibliothèque : les bibliothèques de l’université du Michigan viennent de s’équiper de cet appareil qui imprime à la demande (POD = Print On Demand) les ouvrages du domaine public qui ont été numérisés (et pour cette université ce n’est pas rien : 2 millions d’ouvrages à ce jour). En moins d’une dizaine de minutes, on obtient un ouvrage relié pour un coût de 10$. On peut voir l’Expresso Book Machine, c’est son nom, en action dans cette vidéo. On demand books, la société qui le commercialise, l’a implanté dans plusieurs librairies et bibliothèques publiques, mais c’est à priori une première en BU. Ce qui ouvre des perspectives intéressantes pour les bibliothèques en matière de partenariats : avec les pressses d’université (pourquoi ne pas sous-traiter avec la BU plutôt qu’avec un prestataire privé ?), avec les enseignants (des cours complets « personnalisés »), avec des petits éditeurs (une fois les droits négociés).

Le blog DLTJ a une fiche technique bien plus complète.
[photo : kitgraphics]

Du changement dans l’Ere

9fd3afd02f9c1fae4f28a79c3c42d99a.jpgDes fois, quand on fait des suggestions au Ministère, elles sont prises en compte (bon, d’accord, surtout quand on est nombreux à faire remonter les mêmes choses, ça aide). C’est ce que je me suis dit alors que je m’apprêtais à faire mon petit pensum de rentrée, à savoir remplir l’Enquête sur les Ressources Electroniques. Prononcée E.R.E., « éré » ou encore « ère » (l’appellation n’est pas normalisée, pfff… je plaisante), cette enquête annuelle permet à la Sous-Direction des Bibliothèques et de l’Information Scientifique, ainsi qu’aux établissements de l’enseignement supérieur (puisqu’une partie des résultats sont publiés sur le site de la SDBIS), de savoir quelles ressources en ligne sont disponibles, pour quels montants, selon quelles conditions d’achat (individuel ou mutualisé).

Cette année, ô surprise, il ne faut plus renvoyer des classeurs excel tout moches, mais remplir des formulaires en ligne tout moches, et, miracle, les ressources faisant l’objet d’une négociation au sein du consortium Couperin sont préremplies, ce qui fait gagner un temps énorme, donne l’impression de travailler enfin au 21ème siècle, et doit sérieusement simplifier la vie de la personne chargée du traitement ultérieur des données. Bon, le serveur est régulièrement saturé, et le système de visualisation des réponses saisies fonctionne de manière quelque peu aléatoire, mais nom d’un chien, quel progrès !!! Bravo les gars (et les filles), et merci de nous faire gagner du temps !
(Maintenant il va falloir faire pareil pour l’ESGBU ;-))
[photo : (nutmeg)]

Ceci n’est pas un poisson

901006147bed2a07a314a8fccdb04b5d.jpgBon, tout le monde le sait, mais autant que je donne l’info de façon officielle : je suis chargée, depuis la rentrée, de mener à bien pour mon université le projet de mise en place du SIGB commun aux 3 universités d’Aix-Marseille, conjointement avec mes homologues des 2 autres universités.
Concrètement, ça ne veut pas dire que je vais cesser de m’intéresser aux ERMs, oublier la doc électronique, arrêter de tester des trucs 2.0, devenir bilingue en UNIMARC ou me mettre au perl :-))
Simplement, ça risque de pas mal m’occuper dans les mois qui viennent, et donc de différer le retour à un rythme de plublication plus normal sur ce blog (vous n’avez pas fini de voir des « Marchés du mardi», sorry 😉 !

PS : Au fait, pour ceux que ça intéresse, le SIGB qui a été choisi pour nos 3 SCD, nos 700 000+ notices et nos 70 000 étudiants, c’est Koha.
[photo : Vagusman]

Un petit geste pour Marcel

dc869a091a1f7be1c2ca14fae02ff54e.jpgNon, il ne s’agit pas de la tendance « fashion » de l’été prochain, mais bien du projet artistico-littéraire de Véronique Aubouy et Emilie Daltier, qui ont fait le pari de faire lire dans sa totalité « A la recherche du temps perdu » par 3000 personnes du monde entier. Chaque passage du livre, filmé par les lecteurs eux-mêmes à l’aide de leurs webcams, sera assemblé aux autres pour donner un film de 170 heures. A ce jour, environ plus de 900 personnes se sont manifestées pour participer au projet de vive voix : si vous êtes intéressé pour participer à cette oeuvre unique en son genre, vous trouverez les conditions d’inscription sur le site du projet, Le baiser de la matrice.
[photo : Frederic della Faille]

Le marché du mardi, n°18

ae62b87ba1291163148690ecef272a52.jpgSCIENCE 2.0
– L’équipe du Journal of number theory, édité par Elsevier, propose à ses auteurs de faire le résumé de leurs articles sous la forme d’une vidéo ; c’est, selon le directeur de la revue, une façon plus vivante de contextualiser les résultats de la recherche. Peu d’auteurs ont pour l’instant choisi cette option, mais les vidéos ont été vues entre 250 et 1300 fois en 3 mois, ce qui est plutôt encourageant.
– Une équipe de scientifiques de l’Université de Nottingham a imaginé une version vidéo de la table périodique des éléments : derrière chaque symbole chimique, une explication en images ou une démo des réactions possibles (voir celle sur le phosphore par exemple, ou celle sur le sodium). Les vidéos sont aussi disponibles sur le Channel YouTube. Très pédagogique, le site a enregistré plus d’1,8 millions de consultations depuis son lancement.
– Moins drôle mais aussi intéressant, Physclips, de l’Université de South Wales en Australie, explique différentes notions de mécanique, d’électricité et de magnétisme, en images et animations flash. Le tout sous licence Creative Commons, démos et animations pouvant être téléchargées par les enseignants souhaitant les réutiliser.

AO & OAb7be429e5831af7360866f53b225b43d.jpg– Archiver oui mais quoi ? La version de l’auteur ou celle (mise en page) de l’éditeur ? Contre toute attente, un certain nombre d’éditeurs (69 sur la 414 répertoriés) autorisent l’auto-archivage de la version éditeur (généralement au format pdf), nous apprend Sherpa, qui a tout de suite ajouté l’info sur Romeo.
– A noter dans les agendas, le 14/10/2008 sera le premier Open Access Day : conférences et autres manifestations auront lieu sur les campus américains (principalement) et en ligne (vidéos de promotion de l’OA, webcasts des conférences). L’événement est co-organisé par SPARC, PLoS et Students for FreeCulture.
– Un savant mashup avec Google Maps permet désormais d’afficher les résultats de recherche sur l’OpenDOAR, le répertoire des archives ouvertes, de façon cartographique.
[Avis aux nouveaux lecteurs : j’ai conscience de ce que la phrase précédente peut avoir de cryptique, mais bon, on ne peut pas faire de la pédagogie dans tous les billets, désolée ;-)]

DOC ELEC
– Ebsco envisage d’intégrer des blogs validés dans les contenus indexés par ses bases de données, on peut donner son avis en répondant à un questionnaire en ligne.
– Le BO de l’Education Nationale passe au e-only, ça va faire de la place dans les secrétariats… 😉

BIBLIO STUFF
– Non, il n’y a pas que les nouvelles techno et le 2.0 sur internet : on y trouve aussi des vidéos sur la reliure des livres (mais c’est moins fun).
[photos : Bàrbara Porto, Manuel MC]

I love LISTA

8160c49d63e332d19de8c2d5d049f632.jpgPersonne ne m’en a parlé à l’école, aucun de mes collègues ne l’utilise, et pourtant : comment se passer de LISTA, la base de données bibliographiques en SIB ?
LISTA indexe près de 600 revues professionnelles, magazines, livres, rapports, actes de congrès… de 1960 à aujourd’hui. Elle est hébergée par Ebsco, et bénéficie donc de toutes les fonctionnalités offertes par la plateforme EbscoHost, notamment le compte personnel pour sauvegarder les résultats, l’export vers les outils de gestion des références bibliographiques, et les fils RSS. Et tout ça gratuitement depuis 2006. Je trouve dommage qu’elle ne soit pas plus promue : c’est une ressource de base pour les étudiants en sciences de l’information (en train de terminer mon mémoire de fin de formation, je confirme !). Bien sûr, la majorité des contenus est anglophone, mais la richesse des informations fournies vaut largement le coup de se remettre à l’anglais…
[photo : cannnella]


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