Vous ai-je déjà dit tout le bien que je pense de la plateforme de wiki PBwiki ? Très facile à prendre en main, avec un éditeur wysiwyg pour les débutants et une syntaxe pas trop complexe pour les utilisateurs un peu plus avancés, plusieurs modèles de mise en page (les « skins ») même pour les comptes gratuits, des possibilités de gestion d’accès, d’édition des pages du wiki au format pdf, doc, ppt… Bref c’est la plateforme dont je me sers le plus souvent.
PBwiki, donc, vient de lancer un concours, le Back to school challenge : il s’agit, en parrainant ses connaissances, en affichant une bannière de pub sur son site etc, d’arriver à 100 points pour gagner un wiki « premium », d’une valeur de 250 $. Hé oui, l’inconvénient avec les solutions hébergées, c’est que les coûts ne sont pas triviaux si l’on veut bénéficier de l’ensemble des fonctionnalités… Alors ne vous étonnez pas si vous recevez une invitation de ma part à aller tester PBwiki, il me manque encore 25 points ;-))
[photo : tbc]
Archive pour août 2008
« Les utilisateurs ont clairement maintenant substitué les usages virtuels aux usages physiques. Mais ce n’est pas parce qu’ils ne viennent pas qu’ils sont inactifs.Les ressources électroniques fournies via les portails de bibliothèques et internet ont apporté aux usagers des avantages bien plus conséquents que ce qu’ils auraient pu attendre quand la bibliothèque physique était la seule alternative.
Et les bibliothécaires ont plutôt réussi la transition, comme le montrent plusieurs enquêtes de satisfaction. C’est un signe très positif, qui démontre que les bibliothécaires ont fait ce qu’ils étaient à même de réussir. Vouloir attacher les utilisateurs à la bibliothèque physique n’a jamais été une option très réaliste, ceux-ci savent utiliser les stratégies qui fonctionnent le mieux pour eux. Ce qui a eu pour conséquence une baisse de la fréquentation des bibliothèques, et une augmentation de l’usage des ressources électroniques pour la recherche, l’étude et l’enseignement.
Essayer de ramener les étudiants à la bibliothèque pour leur faire utiliser les ressources imprimées peut être un échec si les enseignants ne leur imposent pas cet usage, ou si des alternatives en ligne existent. L’ajout d’un café, d’une galerie d’art, de salles informatiques, de salles de cours et d’autres services non documentaires peut faire augmenter les entrées, mais n’aura vraisemblablement pas d’influence sur les taux d’usage des documents.
La fin du déclin des prêts et de l’assistance aux usagers, que de nombreuses bibliothèques constatent, n’est pas pour demain. Cela présente des difficultés considérables pour quiconque essaye de justifier une nouvelle construction ou une amélioration des budgets documentaires, et c’est là qu’il est indispensable de démontrer comment les augmentations monumentales de l’usage des collections et des services électroniques, associées à de solides investissements dans les collections papier permettront d’offrir un bénéfice optimal pour les étduiants et les enseignants-chercheurs. »
Conclusion de The Absent User: Physical Use of Academic Library Collections and Services Continues to Decline 1995–2006, article de Charles Martell qui synthétise bien la problématique, je trouve.
[photos : dynamosquito]
Ca va toujours mieux en le disant, ou, en l’occurrence, en l’écrivant : les établissements qui mettent en place des blogs ont tout intérêt à cadrer leur ligne éditoriale dans un document fixant les règles de base à suivre par les rédacteurs institutionnels. C’est ce qu’a fait le Powerhouse Museum de Sydney dans ce document, qui peut, il me semble, facilement être adapté au blog d’une bibliothèque ou d’un SCD.
On trouve aussi sur fresh + new(er), d’où provient l’information (c’est l’un des blogs du musée, consacré aux musées et aux média numériques), des infos sur la participation du musée à Flickr Commons (voir plus d’infos en français sur ce projet).
[photo : Samuel Mann]
« Les livres, ainsi que les autres documents, sortent des bibliothèques publiques dans des proportions record, alors que le prix de l’essence augmente et que l’économie se gâte.
A travers tout le nord est de l’Ohio, les bibliothécaires voient plus de gens se bousculer à leurs portes et repartir avec plus de livres, de films et de CD que jamais.
Mais ce phénomène est observé de façon anecdotique par les bibliothécaires depuis la Grande Dépression. Est-ce une réalité ? »
Témoignages dans Economy gets people out of the house, into libraries, un article du Houston Chronicle (via Library link of the day).
[photo : 2puppies]