Une fois n’est pas coutume, 2 mots sur ce qui se passe en ce moment dans mon SCD : au bout de 2 ans de préparation, la migration est terminée, nous avons quitté Loris et nous sommes en production sur le logiciel de gestion de bibliothèque open source Koha. Nous ne sommes pas seuls dans cette galère aventure : il s’agit d’un projet inter-universitaire, qui aboutit à un catalogue commun aux 3 universités d’Aix-Marseille. En chiffres, cela représente 705 000+ notices bibliographiques, 1 200 000+ exemplaires, 78 000+ lecteurs potentiels, dans un réseau de 53 bibliothèques (BU et bibliothèques associées).
Notre installation fonctionne avec le système de carte à puce des étudiants et personnels déjà à l’oeuvre dans les universités, nous interrogeons les bases de gestion des scolarités et des personnels (Apogée / Harpège) au moyen de webservices, ce qui nous permettra, à terme, d’avoir une information à jour en quasi-temps réel.
Qu’en dire de plus ? Tout n’est pas encore complètement calé, mais on peut déjà faire l’essentiel : faire des prêts/retours, récupérer les données qui redescendent du Sudoc, cataloguer… Bref rien que de très normal pour un SIGB. Quelques « innovations » intéressantes cependant – pour ce que je peux en juger, n’étant pas utilisatrice du système – du côté de l’OPAC : on peut récupérer des fils RSS sur ses requêtes, les notices ont des URLs pérennes et tout ça est compatible avec Zotero.
Pour ceux que ça intéresse (?), nous sommes sur une version quelque part entre la 3.2 et la 3.4, les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell notre prestataire technique est BibLibre et l’assistance à maîtrise d’ouvrage est assurée par Doxulting.
[photo : Violaine Bavent]
Et si c’était à refaire ?
Lully : c’est l’opac standard de Koha.
Marlène : vous pourriez quand même citer l’utilisation d’un navigateur pour le poste professionnel comme une innovation évidente quand on vient de Loris. Avec ce qui en découle (ergonomie standardisée, onglets, hyper-liens,…). quand même 😉
Je le savais… L’opac par défaut de Koha est mieux que de nombreux opac par défaut. C’est le fait qu’il soit laissé tel quel qui me désole (à commencer par le logo « Koha »).
Sur 3 SCD, il n’y a pas eu moyen de trouver un développeur web ?
Pas besoin d’un développeur web pour changer un logo, que je sache. Ca fait partie des choses à faire, la peinture, tout ça, ça viendra.
(Et s’il y avait des développeurs web dans les SCD, ça se saurait…)
– Qui a travaillé sur la charte graphique de l’opac ?
– …
– C’est bien ce qu’il me semblait
Je me trompe ou tu as l’air fatiguée 🙂
Roger Harth et Donald Cardwell, pourquoi ? 😉