Je ne connaissais pas cette variante de l’Open Access utilisée par BePress (Berkeley Electronic Press) depuis 5 ans : le quasi-open access. Le principe est simple : j’accède gratuitement à l’article de mon choix, moyennant le remplissage d’un formulaire mentionnant le nom de mon université, labo, école,… L’éditeur se charge ensuite de contacter la bibliothèque de mon institution pour l’informer de mon intérêt pour ses publications, et lui suggérer de s’abonner à ses revues (une trentaine de revues peer-reviewed, essentiellement en éco, droit, sciences po et un peu en sciences).
BePress fait l’actualité ces jours-ci avec Researchnow, son moteur de recherche, qui permet d’interroger, outre les revues publiées par BePress, près d’une centaine d’archives institutionnelles utilisant les services d’hébergement proposés par l’éditeur (pour le droit et les statistiques), ou la plateforme Digital Commons de Proquest.
J’ai trouvé un autre service innovant chez cet éditeur décidément intéressant : ExpressO, un système de soumission d’articles auprès des comité éditoriaux des revues de droit. Moyennant 2$ par revue, ce service se charge de transmettre la copie électronique de votre dernière contribution à xx revues spécialisées en une seule opération, ce qui vous économise les coûts de copie, d’envois multiples, etc.
Il me semble que les éditeurs comme les bibliothécaires devraient s’intéresser de près à ce type de services à valeur ajoutée : les premiers parce qu’il leur faudra bien se diversifier si les archives ouvertes se développent (même si ce n’est pas pour tout de suite), et les seconds parce que ces ‘services plus’ sont des moyens de faire valoir leur expertise, leurs compétences et finalement leur rôle dans l’accès à l’information.
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