C’est (pour une fois) pas moi qui le dit, mais Frédéric Martin, du département de la bibliothèque numérique de la BNF. Voici ce que dit la présentation de son intervention du 11/05/06 lors de la journée d’étude sur « La bibliothèque entre physique et virtuel : objet complexe de sens, objet d’usages complexes » organisée par Paris 8 :
Libérons nos données ! – le catalogue dans l’espace documentaire du web
Le catalogue de bibliothèque est encore trop souvent considéré comme un outil unique de gestion des ressources documentaires au niveau local. L’approche fédérative au sein de portails ou de catalogues collectifs est un premier pas vers la capitalisation des données et la multiplication des accès dans un cadre élargi. Or, l’espace documentaire du web représente une opportunité pour nous d’ouvrir nos catalogues et de « libérer » les informations dont ils sont riches. Reposant sur un format de données pivot, cette ouverture peut revêtir plusieurs formes : la réutilisation des informations pour des usages différenciés au sein d’interfaces dédiées, l’échange des données et leur visibilité sur le web (interopérabilité syntaxique, OAI-PMH), la création de nouveaux services liés aux données (système d’alertes RSS personnalisées signalant les nouvelles acquisitions par thèmes). Enrichir l’offre des services internes axés sur le catalogue est certes un moyen efficace d’en valoriser l’utilisation. Mais il faudrait aller plus loin encore, en laissant les tiers créer leurs propres services sur nos catalogues (Web services).
Et pour ceux qui, comme moi, n’auront pas l’occasion d’aller faire un tour dans le 9-3, la journée sera retransmise en direct.
[Vu sur Biblio-fr]
Pour simplifier la mise en oeuvre des technologies web 2.0 dans les bibliothèques, nous venons de lancer un projet de logiciel libre destiné à remplacer l’OPAC traditionnel et qui se branchera sur les SIGB existants.
Vous trouverez les premieres caractéristiques du projet sur le site http://afi.opac.2.0.free.fr
Toutes les nouvelles idées et contributions sont naturellement les bienvenues.
Arnaud Lelache