Je viens de parcourir le rapport sur le livre électronique du projet de l’université numérique de Bretagne (UNRB) : on y voit qu’en dépit de l’investissement des bibliothécaires et des pouvoirs publics (il y a un budget UNR), il est très difficile de mettre en place une offre de livres électroniques conséquente ; en effet, en dehors des plateformes type Netlibrary ou des éditeurs d’ouvrages de référence (en l’occurence les éditions Francis Lefebvre), et malgré un processus technique de sécurisation opérationnel (authentification dans l’ENT) il n’a pas été possible de proposer d’autres contenus francophones. La partie 4 du rapport, concernant les négociations avec les éditeurs (français) est particulièrement édifiante : on a vraiment l’impression qu’éditeurs et BU sont sur des planètes différentes.
[via Biblio-fr]
Marlène's corner 
Le pb n’est pas nouveau et déjà très documenté même en France. L’inquiétant est de voir que les années qui passent n’amènent aucun progrès.. et aussi que le savoir a du mal à se capitaliser.
Pour les manuels de 1er cycle :http://manum.enssib.fr/
Pour les relations bib éditeur via e-book (ici en lecture publique mais la question n’est pas très différente) :http://isdn.enssib.fr/archives/axe2/contratslecture/Rapport_CLLe.pdf
Sur ce thème, je n’ai qu’un credo : tant que l’on nous proposera du livre électronique niveau recherche, ça ne nous intéresse pas ! Ce que l’on veut, c’est prioritairement pouvoir répondre aux demandes des étudiants de premier cycle avec des manuels. La diffusion des ouvrages de 3ème cycle n’est pas un vrai problème. Et sur ce plan, les éditeurs français sont en retard sur tous les plans. A leur décharge, on peut noter un manque d’auteurs français et de production. Les enseignants-chercheurs produisent de l’article et satisfont en celà le volet recherche de leur mission, pour le côté pédagogique, c’est plutôt faiblard…