Voilà quelquechose dont on a, à mon avis, pas fini d’entendre parler : l’eigenfactor. Il s’agit d’un outil d’évaluation des revues scientifiques, concurrent du facteur d’impact (« impact factor » en VO) mis au point par Eugene Garfield dans les années 60. C’est en fait un projet de recherche mené par Ted & Carl Bergstrom de l’Université de Washington, qui vise à développer de nouvelles méthodes d’évaluation de la recherche. Ce qui est intéressant ici, c’est que le projet prend en compte une échelle d’évaluation + importante (tout le réseau), qu’il traite aussi les citations dans les thèses, les magazines… et qu’il est lié à une autre réalisation du tandem Bergstrom, journalprices.com (dont j’avais parlé dans Biblioacid en novembre 2005), ce qui lui permet de fournir des informations tarifaires sur les revues analysées, et si ça c’est pas de la valeur ajoutée… Le tout en libre accès naturellement.
Certes ce n’est pour l’instant qu’un projet, et c’est pas demain que le célèbre Impact Factor sera détrôné, mais quand même, c’est un indicateur à suivre de près.
0 Réponses to “Plus fort que le factor”