Archive pour novembre 2007

Empruntez un bibliothécaire !

d56ebe03f5bf46d84e42e6724f525d05.jpgC’est un nouveau service que propose la bibliothèque publique de San Francisco : les usagers peuvent emprunter pour 1/2 heure un bibliothécaire pour de l’assistance à la recherche ou de la formation personnalisées. Courrier électronique, navigation sur internet ou bien recherche sur un domaine spécifique, ces mini-sessions sont l’occasion de répondre à la demande immédiate des usagers mais aussi de les initier en douceur à la démarche de recherche d’information. Et de faire du service de référence de qualité, en y accordant le temps nécessaire.

Lancé en avril, le service est un vrai succès, du coup les horaires vont être augmentés à 1h et 3 bibliothécaires supplémentaires vont être empruntables. [via]

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AO et statistiques

58242281704346dad3682de51453073e.jpgDans ce post sur The ubiquitous librarian, Brian Matthews s’intéresse aux statistiques de consultation des archives ouvertes : il a consulté une dizaine d’archives américaines et regardé quels étaient les taux de téléchargement des documents. Il n’a pas mené une analyse détaillée, mais juste regardé « à la louche » quels étaient les documents les plus consultés. Et constate que, pour toutes les archives, on observe d’une part un phénomène de (très) longue traîne, et d’autre part une grande disparité du nombre de consultations, qui vont de 500 pour un article de l’Université de l’Oregon à plus de 34 000 pour une thèse de l’Université du Maryland.
Il faudrait bien sûr creuser un peu le mode de recueil des stats, vérifier que ce sont bien des consultations qui sont comparées (et pas de simples hits), bref faire quelquechose d’un peu plus scientifique, mais cela donne quand même un aperçu des usages, et permet de se poser quelques questions :
– Quelle est la provenance des visiteurs : une recherche sur Google, Google Scholar, l’OPAC ? – penser à installer un outil d’analyse statistique sur le serveur qui héberge l’archive locale, et se renseigner sur ce qui existe / ce qui est prévu sur HAL ; d’où aussi l’importance de l’interopérabilité et du référencement
– Quel type de document est le plus consulté : les thèses, les articles ? – L’effet de longue traîne joue-t-il sur tous les documents ?
– Finalement, comment estime-t-on que l’archive « marche » : en fonction du nombre de dépôts, certes, mais aussi sans doute en fonction du nombre de connexions – mais à partir de combien de connexions ?
[Crédit photo : Billa]

Martine retourne dans les cartons

efccac77837882903443591ec8aad8cd.jpgBon, ça y est, c’est fini : le générateur de fausses couvertures d’albums de Martine, qui nous faisait bien rire depuis le mois dernier, a été fermé hier à la demande de l’éditeur. Je suis assez d’accord avec Lafeuille : c’était plus une occasion de dépoussiérer l’image de l’héroïne des années 60 qu’une atteinte à l’image de la série. Et en général c’est plutôt un signe de popularité que d’être parodié, bizarrement personne n’a porté plainte contre le générateur de phrases de Bart Simpson, de titres de Danielle Steel ou de personnages de Harry Potter

Pour ceux qui ont raté la vague, reste le groupe Martine sur Flickr, où vous pouvez toujours ajouter vos propres couvertures.
Update : il y a aussi un groupe sur Facebook.

The good library blog

Initiative originale, je crois – en tout cas pas encore vue sous nos cieux – par ici : le Good library blog est animé par Tim Coates, un ancien libraire, et des usagers, avec pour objectif l’amélioration du service dans les bibliothèques publiques. Horaires d’ouverture, communication insuffisante, manque de personnel… tous ces sujets sont épinglés par des usagers soucieux de la qualité de leurs bibliothèques. Intéressant.

Ebrary discover

Le saviez-vous ? Le service Discover d’Ebrary permet de consulter gratuitement près de 20 000 livres électroniques dans tous les domaines – et a priori pas forcément des trucs du domaine public. Pour y accéder, il faut s’inscrire, charger sa carte bleue pour 5 € (débitée uniquement si on imprime ou copie des pages), télécharger le reader d’ebrary et le tour est joué. Enfin, je dis ça pour info, je n’ai pas testé : moi, dès qu’il faut installer un outil en local, je zappe 😉

Enquête ARL sur l’OA en bib

c910837d11c40d64359c254acc26dca3.jpgL’ARL vient de publier les résultats d’une enquête sur la présence de documents en Open Access dans les BU américaines membres de l’association, Spec Kit 300 : Open Access Resources (c’est le sommaire et le résumé). Sur la moitié des bibliothèques qui ont répondu, presque toutes signalent ou proposent des ressources en libre accès.
Quelques enseignements intéressants :
– le processus de sélection des ressources en OA est le même que pour les autres ressources, quelque soit le support
– les ressources en OA sont signalées dans l’OPAC et ailleurs
– le catalogage est fait de la même façon que pour les autres ressources, et par les mêmes personnes
– au delà du simple signalement, les bibliothèques assurent également la production et l’hébergement de ressources en OA, que ce soit par la maintenance de l’archive ouverte de l’établissement ou par l’animation de sites, de newsletters, de forums etc de sensibilisation en direction de leurs communautés.

Dans nos BU, il me semble que la prise en compte des ressources en OA est sensiblement différente : si un certain nombre d’entre elles signalent volontiers les revues du DOAJ ou Pubmed dans les pages spécifiques aux ressources électroniques, il est rares qu’elles les cataloguent. Et bien souvent le processus de sélection est géré par des personnes différentes.

Quant aux sites sur l’Open Access animés par des bibliothèques… voici ce que j’ai trouvé en cherchant vite fait sur Google :
des pages sur le site des bibliothèques de l’Université de Genève
ce dossier du service doc de l’ENPC
des pages sur le site du RERO
des pages sur le site de la bibliothèque de médecine de l’UCL en Belgique

Si vous avez d’autres liens, merci de les faire suivre dans les commentaires !

BibApp

bb99c1cf03d4e23dc7faf35201e55308.jpgDorothea Salo faisait remarquer l’autre jour que l’acte de dépôt dans une archive ouverte est encore trop compliqué, et que l’on passe encore trop de temps à réfléchir aux moyens de remplir l’archive et à saisir des formulaires de métadonnées plutôt que de déposer effectivement des documents dedans. Si l’on y regarde bien, les métadonnées existent déjà dans les bases de données des éditeurs (pour la production scientifique publiée). Alors, ne serait-il pas pratique de pouvoir les récupérer des bases de données pour les réinjecter dans l’archive ouverte de son établissement ? Lorsque je lui en ai parlé, Dorothea m’a rappelé que rares étaient les éditeurs à autoriser le dépôt dans une AO de la version finale publiée des articles (celle qu’on trouve dans les bases de données), et m’a appris qu’Eric Larson et son équipe de la bibliothèque de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign travaillent à la mise en place de BibApp, un outil qui permet de relier un chercheur aux documents qu’il a publiés dans les revues savantes, charge ensuite au bibliothécaire de valider le dépôt dans l’archive locale. Ca n’est pas très clair dit comme ça, mais la présentation du projet est plus éclairante. Suite au message de Dorothea, un autre bibliothécaire s’est manifesté pour signaler la moulinette qu’il a mise au point pour automatiser les imports de données dans DSpace.


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