« Les bibliothèques, c’est l’information. Ce que l’on trouve aussi chez Google.
Les bibliothèques, c’est la lecture. Ce que l’on trouve aussi chez Barnes & Noble.
Les bibliothèques, c’est la culture. Ce que l’on trouve aussi dans les musées.
Les bibliothèques, c’est la convivialité. Ce que l’on trouve aussi chez Starbucks.
Mais seules les bibliothèques se positionnent comme l’interconnexion (« the nexus ») de ces 4 besoins. »
C’est pourquoi Peter Persic, Directeur du marketing et des relations publiques pour la Bibliothèque publique de Los Angeles, lors de son intervention à l’ALA, encourage les bibliothécaires à « promouvoir le nexus ». Vu sur OPL Plus, qui le tenait de The M word – Marketing libraries.
[photo : Gwen’s river city images]
Seules les bibliothèques ont le potentiel pour se positionner à l’interconnexion (« the nexus ») de ces 4 besoins.
Le problème n’est pas seulement de communiquer sur cette interconnexion, c’est d’abord de réaliser ce potentiel, au moins pour les bibliothèques françaises que je connais :
* la qualité du service de recherche d’information est souvent faible, nous n’avons pas une vraie tradition du bibliothécaire de référence
* nous avons la lecture, certes, mais nos collections sont souvent trop petites. Il manque du volume.
* la culture? Quelles bibliothèques, en France, ont une authentique politique culturelle? Je ne parle pas bien entendu des grilles-caddies avec 3 photos… Une vraie politique culturelle. Avec un budget, du personnel, etc.
* Convivialité? On a bien quelques poufs à droite à gauche, mais en général ça s’arrête là.
Je suis tout à fait d’accord avec l’objectif, mais avant de « promouvoir le nexus », il va falloir le réaliser.