Archive for the 'Choses en 2.0' Category



Le marché du mardi, n°7

2.0
– Le festival SXSW, et sa déclinaison geek (SXSWinteractive) a démarré : au programme comme tous les ans de la bonne musique, des films et le tout libre comme l’air
Twemes : un mix des ‘memes’ sur Twitter – débrouillez-vous avec ça 😉
– Ca fait old news, mais Facebook existe maintenant en français, pour ceux qui ne s’en sont pas encore lassés… A voir si cela va vraiment attirer du monde ?
Computers in Libraries 2008 démarre le 7 avril, il y a un wiki et un compte Twitter pour suivre la manifestation.

OPEN
Soundzabound : un site de musique libre avec des licences et des technologies qui vont bien pour une utilisation pédagogique dans les écoles.
ScienceWatch est la nouvelle vitrine ouverte de Thomson, fabriquée à part des données de la base Essential Science Indicators (ESI) du groupe. Interviews, articles sélectionnés, données et analyses sont proposés tous les 15 jours.
Live content 2.0 est un projet de diffusion d’un DVD plein d’outils open source et de contenus sous licence CC.

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LibraryThing dans ton OPAC

Vue sur ACRLog, le blog de l’Association of Colleges and Research Libraries, cette interview des responsables techno des bibliothèques du consortium de grandes écoles de Claremont (Californie) donne un exemple des enrichissements possibles du catalogue grâce à LibraryThing : ajout des tags de LT lorsqu’ils sont disponibles (sous la forme d’un nuage), ajout de suggestions (lien vers des ouvrages similaires), gestion des éditions multiples (FRBR).
13101ff28108b3b45c40b505afe9ed68.jpgComment ça marche : la bibliothèque envoie sur le serveur de LT une liste d’ISBNs, le serveur renvoie un morceau de code que la bibliothèque n’a plus qu’à insèrer dans son OPAC. Quand on lance une recherche, le système va vérifier si les ISBNs sont présents dans la base de LT et si c’est le cas afficher les données issues de LT sur les notices correspondantes. (exemple Potter)

Les bibliothécaires interrogées insistent sur la facilité d’implémentation du système, et regrettent de manquer de temps pour utiliser toutes les fonctionnalités disponibles (FRBRisation et personnalisation notamment). Elles aimeraient des améliorations : l’alimentation en temps réel, la connexion avec des ouvrages sans ISBN, l’inclusion de l’indexation LCSH…

Mais l’équipe de LibraryThing ne chôme pas : en effet, d’autres fonctionnalités sont en cours de développement, comme l’affichage des reviews, et la possibilité pour les utilisateurs de tagguer les ouvrages, et de les évaluer (leur donner une note).
LibraryThing for Libraries, ou comment rendre son catalogue un peu 2.0 sans réinformatiser 😉
[photo : j.towbin]

Le marché du mardi, n°6

64c3ac4a37f5233ad446893c3abce500.jpgRecherche
– Il n’y a pas que Wikipedia sur internet : un article de la rubrique Bibliothèque du site CollegeDegree.com liste 25 sources alternatives d’information de qualité
Search Pigeon est un outil de recherche en SHS créé avec Google Co-op CSE, qui cherche dans les revues en OA (blog).

2.0
– Non pas le mais les blogs de la bibliothèque publique de New-York font un bon travail de valorisation des fonds, notamment iconographiques ; par contre ils ne sont pas trop mis en valeur sur le site (il faut aller dans Digital Collections, puis descendre à NYPL Staff).
– Un outil simple et bien fait pour créer des chronologies : Circavie (exemple avec l’historique du consortium Couperin)
31bd64ec0d25abacd350d8c5e9a2f1b2.jpg– Encore plein de services associés autour de Twitter : Twitter Karma (pour avoir une vue d’ensemble sur qui vous suivez / qui vous suit), Twitterlights (pour envoyer sur Twitter ce que vous avez surligné / annoté sur le web), My Twitter map (pour voir d’où viennent les tweets), Twittermeter (pour afficher une courbe selon les mots-clés utilisés sur twitter)

E-book
Planet e-book édite des textes du domaine public au format pdf , qui ont l’air de bonne qualité. Je n’ai pas réussi à en savoir plus sur l’éditeur ni ses raisons, mais l’idée est bonne. Les nouveautés sont annoncées sur le blog.
2843d5d5aea46fbe38ca30f6aa69e6b9.jpg30 bénéfices des e-books chez epublishers weekly deviennent 30 fausses bonnes raisons sur Off the Mark.

Open Access
– Le numéro de février du magazine i4d (Information for Development) est consacré à l’Open (publishing, access, science…) – téléchargement gratuit au format pdf après enregistrement.
Open Source Business Ressource, une revue canadienne, parle de données ouvertes (‘open data’) ce mois-ci, et parlait d’interopérabilité en janvier.
[photos : @rgs, nathonline, Ghusse]

Let’s tweet again

621d13017693ee221cb4c84f1865737b.jpgBizarrement dans mon agrégateur résident depuis quelques temps plusieurs infos sur Twitter, c’est donc l’occasion de me fendre d’un billet sur le sujet. Je ne vais pas faire une revue de détail sur cet outil, Vagabondages l’a déjà fort bien fait (Gazouiller en bibliothèque avec Twitter); disons qu’en gros, ça permet de publier des billets comme sur un blog, mais en pas plus de 140 caractères. Ilibrarian a étudié les différentes applications de Twitter en bibliothèque (A guide to Twitter in libraries) : elles l’utilisent essentiellement comme un canal supplémentaire de communication sur les informations pratiques (horaires, pannes…), sur les collections (nouveautés, valorisation des ressources électroniques), voire sur les autres sources d’information de la bibliothèque (blogs, site web). On pourrait aussi imaginer qu’une bibliothèque ne voulant pas s’investir dans un blog pour diverses raisons (de temps, de personnel de compétences techniques ou autre) diffuse néanmoins ses actualités par ce biais, le fil rss étant récupéré ensuite sur le site de la mairie ou de l’université. L’intérêt en est également à mon avis la multiplicité des modes de saisie : on peut mettre son compte à jour sur le site web de Twitter, ou depuis Netvibes, ou depuis son téléphone mobile, ou depuis Facebook, etc.

Peut-on dire que c’est un service « qui marche » ? Si on s’en tient au nombre de « followers », les abonnés au service en quelque sorte, pour les bibliothèques citées dans le post, ça va de 34 à 153 : c’est plutôt pas mal, pour ce type de service.

Plusieurs applications ont fleuri autour de l’outil, notamment Gridjit, une sorte de portail qui permet de visualiser tous ses contacts sur Twitter, ou Tweet Scan, un moteur de recherche qui m’a permis de voir qu’une BU a commencé à tester l’outil pour son service de référence, bravo !
[crédit photo : ds4832]

Le marché du mardi, n°2

a4c81903f52ca66d927fc71810e4f727.jpgTechno
– Il est possible d’utiliser Meebo comme un outil local : ça permet d’éviter d’ouvrir son navigateur (enfin, surtout de fermer accidentellement la fenêtre de communication), et de le lancer au démarrage comme n’importe quelle application – toutes les infos chez the distant librarian.
– Un outil de messagerie instantanée multi-plateforme que je ne connaissais pas, Pidgin, vient de sortir une version orientée bibliothèques, Pidgin4Lib – l’intérêt est de pouvoir utiliser l’outil de façon collaborative, allergiques au code s’abstenir.
– Pour ceux qui utilisent la page d’accueil personnalisée de Google existe maintenant la possibilité d’afficher ses propres photos en fond d’écran (un « skin » personnalisé, en quelque sorte).

2.0
– un réseau ning *qui marche* 😉 : Classroom 2.0, dédié aux utilisations pédagogiques des choses en 2.0 – une déclinaison « éducation » de ning a d’ailleurs vu le jour.
Minds on fire : Open education, the long tail and learning 2.0 dans le dernier numéro d’Educause Review passe en revue les différents outils, projets, univers 2.0 appliqués au domaine de l’éducation.

Sources (entre autres) : the distant librarian, library stuff, ilibrarian, Peter Scott’s

[credit photo : Simple Dolphin]

Le marché du mardi, n°1

2d8807708218166a477bf914a46d6b12.jpgPuisque mes diverses activités pédago-professionnelles ne me laissent guère de temps pour bloguer utile en ce moment, je vais tâcher de me tenir au moins à un post hebdomadaire pour signaler les ressources/infos intéressantes qui tombent dans mon agrégateur :

Bizness
EZProxy, l’outil de proxy libre sans doute le plus représenté dans le monde des bibliothèques pour permettre les accès à distance, vient d’être racheté par OCLC. Découvert à cette occasion le wiki non officiel d’EZProxy, pour les spécialistes.
– Proquest annonce son nouveau produit Proquest Central comme la base d’articles en full-text la plus complète du marché : + de 8 000 titres couvrant environ 160 disciplines. Ce qui risque de modifier la donne avec ce nouvel acteur, c’est que des éditeurs exploitant jusqu’ici leurs contenus sur leurs propres plateformes font partie du deal, notamment Cambridge University Press, Emerald Group Publishing ou Oxford University Press.

2.0
– Nouvel opus du Common Craft show, cette fois sur le partage de photos en ligne.
Libguides, le service d’édition de guides de références sur abonnement, connaît un réel succès : près d’une centaine de bibliothèques américaines (essentiellement) s’y sont abonnées. Preuve qu’il y aurait un créneau à prendre pour un produit/service en open source ?
– Schmap, un site de guides touristiques sur le web (gratuit avec pub), utilise des photos de Flickr sous licence CC pour illustrer ses descriptions de sites touristiques et autres activités (voir par exemple celui de Paris)

C’est tout pour l’instant, à croire que je souffre moi aussi du biblioblogo-bluesambiant – pas faux…
[photo : aldor]

Compétences 2.0 pour le bibliothécaire

7a32c7483e099dd1367089be385cc710.jpgDans le post Basic compentecies of a 2.0 librarian, David Lee King liste les compétences suivantes comme fondamentales pour tout bibliothécaire 2.0 qui se respecte et doit donc savoir :

– écrire et poster un billet de blog

– ajouter des photos et des vidéos à un billet de blog

– ajouter un widget à un blog et à un compte sur un réseau social genre Myspace

– avoir une connaissance du fonctionnement des réseaux sociaux – comprendre Facebook, Myspace, Twitter etc

– prendre, télécharger et modifier des photos

– prendre, télécharger et modifier des petites vidéos

– enregistrer, modifier et télécharger un podcast

– utiliser la messagerie instantanée sous ses différentes formes

– utiliser et savoir expliquer rss et les outils de lecture des fils rss

– envoyer et lire des SMS

– modifier l’apparence d’un avatar

– connaître les bases du fonctionnement des jeux de console (sous plusieurs formats)

Et il ajoute en bonus :

– comprendre comment tout ce qui a été évoqué ci-dessus peut fonctionner ensemble

– comprendre en quoi tout ce qui a été évoqué ci-dessus vient en complément de la bibliothèque physique traditionnelle

– pouvoir apprendre les bases du fonctionnement d’un nouveau service ou outil numérique en 15 minutes

– et, le plus important, savoir transmettre l’actualité de la bibliothèque par différentes moyens – écrit, photo, vidéo et audio.

… Ce qui est dommage avec les bibliothécaires américains, c’est qu’ils oublient toujours le même petit détail : une fois qu’on sait faire tout ça, encore faut-il trouver la bibliothèque qui va avec ;-))

[crédit photo : youngthousands]

For dummies à l’ancienne

medium_rssplainenglish.jpgLe nouvel opus du Commons Craft Show, déjà plébiscité pour son tutoriel video RSS in plain english (« RSS en bon français », d’après la traduction en français sous-titré), avec plus de 80 000 consultations en à peine un mois, vient de sortir : Wikis in plain english présente, de façon simple et basique, les principes et fonctionnalités des wikis – un feutre, un tableau, 2 post-it et le tour est joué !

InTouch with Emerald

medium_243638328_83ac39c1fd_m.jpgDans la série « éditeurs et web 2.0 », voici Emerald InTouch : un « espace de stockage personnel sur le web en appui de l’enseignement et du travail collaboratif. » C’est basé sur la plateforme libre Elgg (celle des blogs de René), et on y trouve toute la panoplie des services de ‘réseautage social’ (comme on dit au Québec) : blogs, wikis, communautés, fils rss… et aussi un lien vers le service « Emerald Research Connections » de l’éditeur : une plateforme de mise en relation de chercheurs en fonctions de leurs thématiques de recherche. Pour l’instant une centaine de membres, et une quinzaine de communautés. A priori il n’y a pas de lien avec les abonnements (payants) aux contenus académiques de l’éditeur. C’est la première fois que je vois ce type d’initiative de la part d’un éditeur, vous en connaissez d’autres ?

Le côté obscur

medium_91805698_878fbfb3bf_m.jpgSur son blog The scattered librarian, Sarah Clark proposait en janvier dernier une série de posts sur le côté obscur des bibliothèques 2.0.
1ère partie – Retour aux fondamentaux :
« J’aime les technologies, je suis une geek, j’utilise delicious et flickr et les wikis et les blogs dans ce qu’ils ont de meilleur.[…] Cependant ma mission N’EST PAS de mettre en place un blog, un wiki, ou de construire une bibliothèque virtuelle en 3D dans Second Life avec des avatars pour tout le personnel. Ma mission, et votre mission (si vous qui lisez ceci êtes un bibliothécaire) est de proposer des ressources documentaires pertinentes à tous les utilisateurs de la façon la plus efficace et la plus conviviale possible, et d’encourager plus de membres de la communauté à utiliser vos services. »
2ème partie : Attention à la fracture numérique…

… technologique : « Parfois quand je suis au service de références, je me demande si une technologie mal implémentée n’est pas pire finalement que pas de technologie du tout. Notre ancient système de connexion au serveur VPN de l’université (nous avons 3 campus, et environ 40% de nos cours sont proposés à distance) nécessitait un téléchargement, une installation en 10 étapes, et ne fonctionnait qu’avec Windows 2000 ou XP ! Vous avez un Mac ? Vous êtes toujours sur Windows 98 parce que vous n’avez pas les moyens de changer de système ? Pas d’accès distant pour vous ! »

… pédagogique : « Je suis sûre qu’aucun bibliothécaire nouvelle génération, ou 2.0, n’a jamais vu un de ses collègues « technologiquement moins à l’aise » sauter de joie ou s’enthousiasmer lorsqu’on lui présente le dernier widget super cool qu’il faudrait ajouter au site web. Mais si par chance c’est le cas chez vous… pouvez-vous imaginer le regard des étudiants non traditionnels [ceux qui sont d’origine étrangère, ou issus de classes sociales défavorisées, NDLT] lorsqu’ils se connectent au site web et réalisent qu’ils doivent réapprendre une nouvelle procédure pour accéder à un £#€%! d’article de revue ? »
medium_174756681_fcce50caff_m.jpg3ème partie : Anciens et modernes, même combat
« Le coeur de la bibliothéconomie, qu’elle soit 1.0, 2.0 ou ce que vous voulez, c’est de connecter quelqu’un qui cherche une information à l’information en question. Vous utilisez les meilleurs outils pour ce faire, en fonction des besoins ou des souhaits des utilisateurs. Certains vont commenter sur votre blog, fabriquer des extensions de Firefox pour rechercher dans votre OPAC ou réserver des livres depuis votre site web, d’autres préfèreront venir emprunter des livres et lire le journal dans le coin détente. La plupart se situe entre les deux. Notre devoir est de réduire l’écart. Mais comment y arriver avec le fossé technologique, social, générationnel auquel nous sommes confrontés dans notre propre communauté ?

Pour connecter effectivement nos utilisateurs avec ce qu’ils veulent, nous devons être nous-mêmes connectés les uns avec les autres. […] Nous avons de nombreux défis au programme, nous devons donc arrêter les guéguerres, écouter nos collègues moins ‘tendance’ et commencer à travailler ensemble. »


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