La bibliothèque de Cornell a sorti la nouvelle version de son archive institutionnelle : ecommons@Cornell. Elle héberge plus de 7 000 documents de toute nature : photos, thèses, articles de recherche, chapitres d’ouvrages… On y trouve même des travaux d’étudiants (en sciences de l’ingénieur), ce qui m’a fait penser à cet article (accès sur abonnement, tiens, je croyais que Sage était « open » pendant tout le mois de septembre, j’ai dû me tromper) de Margaret Pickton et Cliff McKnight, qui ont étudié la question des travaux d’étudiants dans les archives institutionnelles. Les responsables d’archives interrogés sont majoritairement pour l’inclusion des travaux d’étudiants, particulièrement les thèses et les mémoires. Et les auteurs insistent sur le fait que les projets d’AO doivent prendre en compte tous les acteurs susceptibles d’utiliser et d’alimenter l’archive, y compris donc les étudiants. Ce qui (re)pose la question du contenus des archives institutionnelles : doivent-elles être dédiées exclusivement à la recherche, auquel cas effectivement une archive centralisée suffit ? Ou bien être le reflet de toute la production numérique d’un établissement ? Mais dans ce cas, s’il y a multiplication des archives institutionnelles locales, quel intérêt alors de maintenir une archive nationale, ne vaut-il pas mieux travailler sur un outil de recherche moissonnant l’ensemble des archives locales ?
Bonne question pour démarrer la semaine… 😉
[Crédit photo : Jan Bakker]