Petites réflexions du soir sur le rapport bibliothécaire-éditeur dans le monde électronique :
Le journal du droit international (Clunet) est dispo en ligne chez LN Juris-Classeur. Je vous le signale, au cas où, comme moi, personne ne vous en aurait informé : je suis tombée dessus par hasard, en préparant une formation. Si ça se trouve ça fait des mois que ce titre de référence en droit est en ligne : je n’en sais rien, l’éditeur ne me l’a pas dit.
C’est comme la base de Jurisprudence de chez Dalloz : un jour, je suis allée sur le site, et j’ai vu un nouvel onglet. Comme je suis d’un naturel curieux, j’ai cliqué dessus, et j’ai vu qu’il y avait une chouette base de jurisprudence derrière, avec des liens vers les commentaires, les citations, tout ça. Mais l’éditeur ne me l’a pas dit. Il m’envoie tout les jours sa p…$=+* de lettre juridique (parce que je suis administrateur), mais zéro info sur la mise en ligne de nouveaux contenus.
Même Cairn, qui se distingue en positif sur pourtant bien des points, ne m’a pas dit qu’on pouvait dorénavant exporter ses références directement dans Refworks !
Ca pourrait quand même m’intéresser toutes ces infos, moi, bibliothécaire, non ? Moi qui forme les étudiants, qui renseigne les enseignants, qui assure la promotion de toutes ces ressources, et qui, accessoirement, les paye…
Mais pour l’éditeur visiblement, l’utilisateur est une donnée secondaire. Pour l’éditeur francophone, s’entend : les éditeurs américains ont eux depuis longtemps compris qu’il fallait entretenir la relation avec l’utilisateur, professionnel ou pas ( cf. Elsevier Library Connect, Wiley Interscience newsletter, Emerald now).
[prohot : diemaster]
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