Archive pour 15 janvier 2010

Comment se lisent les articles en 2010 ?

Martin Fenner dans ce post sur Gobbledygook se penche sur les pratiques de lecture des articles scientifiques, et sur leur évolutions probables :
– la version imprimée : c’est le support dont la consultation est la plus satisfaisante (en terme de typo et de mise en page), mais le mode d’accès plus délicat : il nécessite d’avoir un abonnement personnel, ou d’aller lire à la bibliothèque, qui parfois n’a plus que des accès en ligne. Ou l’éditeur ne produit plus de version imprimée.
– la photocopie : à réserver aux articles anciens (qui n’existent pas en ligne)
– l’impression de pdf : c’est le mode de lecture le plus courant de nos jours, mais sans doute pas le plus écologique (on garde la copie numérique et on jette l’impression, voir l’item suivant)
– la lecture de pdf à l’écran : utilisée pour vérifier la pertinence du document avant l’impression, et pour en consulter des extraits. Le pdf est de plus en plus stocké à des fins d’archivage. Exemples : Papers pour le stockage et un petit nouveau, Utopia, pour des pdf enrichis.
– la lecture sur support mobile : même si la plupart des smartphones ouvrent des pdf, ce format n’est pas adapté pour une lecture optimale sur les petits écrans ; à réserver aux tables des matières.
– la lecture sur liseuse (ou livrel) : a priori elle y est confortable, le problème se pose surtout du côté de l’offre de contenus : peu de revues sont présentes, et les modèles tarifaires ne sont pas fixés.
– les pages web : au lieu de tenter de reproduire ce qui se fait sur le papier, enrichir l’article des avantages du web : navigation à l’intérieur du contenu (vs lecture linéaire de bout en bout), apports externes (commentaires, discussions dans des blogs, citations, etc), annotations… – Exemples : PLoS ONE, Article of the future chez Cell Press.

L’article n’aborde pas la question des disciplines (il  parle des articles scientifiques en général), mais il est intéressant de noter que les pratiques ne divergent pas fondamentalement entre sciences « dures » et SHS – on aurait pu croire les scientifiques plus utilisateurs de contenus enrichis ou de lecture web, par exemple. A revoir quand une masse critique de ces contenus aura été atteinte (pour l’instant on en est au stade expérimental).

[photo : postalectrice]

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