« – Si nous intégrons nos services et nos ressources documentaires dans une plateforme pédagogique, n’avons nous pas à répondre, dans une certaine mesure, aux questions sur cette plateforme ?
– Si nous formons les étudiants à « comment citer des références », n’est-il pas injuste de nous défiler quand il y a des questions sur le fonctionnement d’un traitement de textes pour créer une liste de références ?
– Si nous intervenons dans des cours d’informatique, ne devrions-nous pas être capables de régler le problème lorsqu’un ordinateur est en panne et qu’il empêche les étudiants de suivre lesdits cours ? »
Bref, Can we teach information literacy and not be tech support ?
Définitivement, non, à mon avis (vous vous en doutez).
Cela ne va pourtant pas de soi : cela veut dire accepter que notre périmètre de compétences s’est élargi – mais notre (auto)formation a-t-elle suivi ? – , et s’intéresser aux outils développés en dehors de la bibliothèque, voire en dehors de l’université – mais sommes-nous dans les bons circuits de communication ?
Je me demande parfois si les bibliothécaires ont la curiosité nécessaire pour maîtriser leur environnement technologique (et celui de leurs usagers) et – au moins – exister dans leur environnement institutionnel. Mais en général ça me passe assez vite 😉
[photo : quinn.anya]