Mon Kindle et moi

Depuis quelques semaines, je suis l’heureuse propriétaire d’un Kindle. Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de suivre mon parcours avec ce « nouveau » support sur ce blog.
Ergonomie, fonctionnalités
– L’encre électronique est bluffante, on dirait vraiment du papier. L’affichage est réglable : taille des polices, nombre de mots par phrase… On peut vraiment parler de « confort de lecture ».
– Le paiement n’est pas simple si on veut acheter ailleurs que dans le Kindle store : un achat qui prend moins d’une minute chez Amazon est tout simplement impossible ailleurs, en tout cas avec ma banque, qui m’impose de m’inscrire à un service plus sécurisé, moyennant l’envoi d’un code par SMS à *chaque* transaction… Heureusement qu’il y a Paypal.
– Très pratique, le chargement de documents personnels : le Kindle mange du .pdf, du .doc, du .txt, etc… pour peu qu’on ait pris la peine de convertir préalablement ses fichiers avec un outil comme Calibre, par exemple. A signaler, l’export pour Kindle disponible sur Instapaper : tous les articles « à lire plus tard » sont transférés en quelques secondes. Magique.
Contenus
– L’offre de livres en français est… comment dire ça poliment… maigre. Et nécessite, outre une certaine motivation, des qualités de fouineur bibliothécaire : il n’est pas possible de chercher par langue dans le Kindle Store, ni dans le site ereaderIQ que j’indiquais dans le dernier marché du mardi. En plus, il faut le savoir, les oeuvres en français du domaine public, qui sont gratuites dans le catalogue Amazon US, sont soumises à de la TVA si elles sont consommées en Union Européenne. J’ai fait le test : un recueil de titres de Victor Hugo, à 0$ quand je localise ma machine aux Etats-Unis, passe à 1,43$ si je suis en France.
En gratuit, on trouve des vieilleries classiques de la littérature, et encore, on se heurte parfois à des restrictions dûes au copyright. Du coup, même pour ces antiquités oeuvres du domaine public, il faut parfois chercher un peu pour récupérer le fichier qui va bien.
A un tarif abordable, il y a des daubes, mais il y a aussi des choses bien, chez publie.net par exemple ; mais on est déjà plus dans de la lecture « de découverte » (enfin si on ne lit normalement pas de « littérature contemporaine ») : l’amateur de polars, par exemple, ne retrouvera pas ses auteurs fétiches (malgré la prometteuse collection « Mauvais genres » qui démarre). Non, ceux-ci, quand ils existent en format numérique, sont vendus à peine moins cher que leur version papier brochée – dans ces cas-là, on n’achète pas, on commence plutôt à s’intéresser à l’offre non légale.
La qualité
Gratuit ou payant, cher ou pas cher, je n’ai pas encore lu d’ouvrage qui ne contienne pas au moins une faute de typographie, ou d’orthographe. Voire plusieurs sur certains textes. Ca paraît bizarre dans du tout-numérique, où on peut supposer que l’usage du correcteur orthographique est naturel. Quand je l’ai signalé sur le premier texte que j’ai acheté, l’éditeur (publie.net) a été très réactif et a mis à ma disposition une version corrigée dans les 3 heures qui ont suivi (ça c’est du service !). Après j’ai trouvé nettement moins d’erreurs, du coup j’ai laissé filer. Mais je réfléchis à une façon de faire remonter l’info à l’éditeur, parce qu’il me semble nécessaire que la qualité des livres numériques soit au moins aussi bonne que celle des livres au format papier.
Impact sur mes pratiques
Au bout d’un mois, mon appareil contient une trentaine de titres, provenant pour moitié de publie.net, la seconde moitié se partageant à part égale entre ouvrages du domaine public et articles de revues professionnelles formatés par mes soins. J’ai lu entièrement 10 documents, commencé 7. J’ai l’impression que le support favorise le « picorage », qui n’est pas dans mes habitudes de lectures ; on verra si c’est l’effet découverte ou si ça va perdurer. Je note 2 conséquences sur mes habitudes de lecture IRL traditionnelles : une baisse de la fréquentation de ma bibliothèque physique (une visite en un mois, au lieu des visites hebdomadaires – mais ce mois a été aussi riche en déplacements professionnels, alors ceci explique peut-être cela), et une hausse de mes achats de livres papier (3 en un mois), que j’attribue à la fréquentation plus assidue du site d’Amazon, mais je pense que ça ne va pas durer.

22 Réponses to “Mon Kindle et moi”


  1. 1 Marilena 02/10/2013 à 06:07

    PS: j’ai mis tartiner au lieu de tartine …

  2. 2 Marilena 02/10/2013 à 06:03

    Bonjour,

    J’ai un kindle depuis un peu plus d’un an et ma façon de lire a radicalement changé. Déjà il faut savoir que je lis énormément (plusieurs centaines de livres par année) et que je voyage assez souvent (comme beaucoup de monde).

    Souvent auparavant s’est posée la question du poids des livres qui me provoquaient des surtaxes de bagages. Question réglée avec le kindle.

    Je porte des lunettes mais j’ai malgré tout une mauvaise vue. Question réglée avec le kindle et ses polices réglables qui me soulagent quand je suis fatiguée ou que mes yeux le sont.

    Les livres papier coûtent généralement plus cher. Alors là, la question reste en suspens. Si la plupart des ouvrages numériques coûtent moins cher, j’estime que beaucoup trop de romans (récents et d’auteurs à succès pour la plupart) ont un prix surfait par rapport à la version papier, ne serait-ce que toute la logistique qui n’existe pas pour un livre numérique.

    Les livres papier bénéficie d’une relecture qui fait qu’il n’y a pratiquement jamais de faute. C’est le là que le bât blesse avec le kindle (pour moi en tout cas). J’ai déjà envoyé quelques mails virulents à amazon parce que, dans certains romans, la quantité de fautes d’orthographe, de vocabulaire, de traduction, de typographie, m’avait littéralement gâché le plaisir de lire.

    On peut prêter des livres papier mais pas des livres virtuels, alors la solution a été de faire un compte commun avec des amis, d’enregistrer chacun son kindle sur ce compte. Chacun fait ses propres achats avec sa propre carte de crédit et tous ceux qui sont sur le compte commun peuvent lire les livres de tout le monde. C’est assez génial comme système car on ne doit plus cavaler pour réclamer la restitution des livres qu’on nous a empruntés.

    Quand à ma façon de lire, elle aussi a changé. J’ai des milliers de livres chez moi qui doivent se sentir abandonnés, parce que je les prends de moins en moins en main (je dirai un ratio de 1 sur 20 par rapport à avant). Je ne fréquente pratiquement plus la bibliothèque. Et je lis beaucoup plus souvent dans la journée, parce que le kindle se prête à être posé à côté de ma tasse de café, à côté de mon assiette, à me suivre dans mon sac, et cosi via, alors que les livres papier, il font une certaine habileté et toute une gymnastique pour enfourner une tartiner tout en tenant le livre ouvert à la bonne page, sans mettre de la confiture partout.

    Au sujet des commentaires précédents qui datent depuis plus de deux ans: les livres numériques gratuits téléchargés depuis la Suisse sont effectivement gratuits, pas de TVA ou autre mauvaise surprise; la recherche (sur le site d’amazon directement) des ouvrages en français est possible; la quantité de livres disponibles est tout sauf négligeable.

    Aïe, une fois de plus, je me laisse aller. Je suis affreusement bavarde sur un clavier. En tout cas, bon vent avec le kindle. Pour moi, c’est l’une des inventions les plus géniales de ce début de siècle.

    Cordialement

    Mad

  3. 3 Philippe 08/02/2013 à 15:44

    Quand vous déplorez qu’il y a des fautes d’orthographe sur chaque livre en écrivant : « on peut supposer que l’usage du correcteur orthographique est naturelle. », c’est, comment dire, très drôle…

  4. 5 Judicaël 06/02/2012 à 19:31

    Bonjour,

    Merci pour ce retour concernant le kindle. Ça me tente de plus en plus.

    Ça à l’air plutôt correct, de plus le prix 99€ est assez raisonnable.

    Salutations

  5. 6 Louise 05/01/2012 à 20:03

    On commence à trouver des oeuvres très correctes sur le marché français Kindle, et surtout exclusives ! Je veux dire par là des gens qui ne publient leurs romans qu’en numérique parce que c’est bien plus à portée que les grosses maisons d’édition. (ET le pire, c’est que les versions numériques des livres qui existent déjà en papier restent incroyablement chers.)

    J’ai lu Tokyo Saints récemment et j’ai adoré. C’est frais, c’est très stylé !

    (vous pouvez supprimer le lien lors de la modération, je suis pas payée à faire de la publicité 🙂 mais comme c’est le seul site où on peut acheter ce roman je pense que c’est bien de l’indiquer, au moins pour son auteur)

    C’était une aubaine de tomber dessus et une vraie joie de découvrir de jeunes auteurs ainsi, et peut-être participer à leur futur succès ! Longue vie au Kindle et aux livres numériques ! 🙂

  6. 7 Cecile 18/10/2011 à 13:09

    Bonjour, je viens d’acheter un kindle et j’ai une question basique : comment puis-je retourner à la première page d’un e-book quand je suis presque à la fin ? Chaque fois que j’allume mon kindle, il se positionne à la fin de l’ouvrage et je ne sais pas comment revenir au début… C’est bien gênant. Merci pour votre réponse !

    • 8 Seg 20/03/2012 à 00:08

      @Cecile : Il suffit d’ouvrir le e-book, appuyer sur la touche menu (sur la dernière version du Kindle, c’est a touche à droite des flèches directionnelles en bas), cliquer « Aller à » dans le menu qui s’ouvre et choisir « Début ».
      J’espère que c’est assez clair ^^ »

      J’ai rarement lu un livre papier sans coquille, et la numérisation a tendance à accentuer ce trait, mais je vois de moins en moins d’erreurs dans les e-books (j’en ai lu 133 répartis de façon à peu près équitable entre fiction et non-fiction depuis l’acquisition du Kindle en novembre dernier).

  7. 9 Messian 04/10/2011 à 06:40

    A noter que les Readers Sony peuvent également lire les livres électroniques achetés chez Amazon.com. Après avoir longtemps cherché, j’ai fini pas trouver une méthode qui fonctionne. C’est expliqué en détail sur http://www.mobilivres.fr/blog/2011/10/lire-des-kindle-books-sur-un-sony-reader-et-dautres-liseuses.

  8. 10 Yannn 10/06/2011 à 16:19

    Mon Kindle et moi :
    . Kindle 3 depuis octobre 2010. Peu servi depuis (mais pas à vendre). Décolle depuis deux mois chez moi.
    . un seul Kindle ebook acheté : et encore, je l’ai acheté sous forme numérique car je n’y étais pas attaché au point de l’avoir chez moi, en papier ! (je veux acheter le papier et avoir l’ebook en option pour +33.3333% du prix papier)
    . Pas mal de Kindle ebooks gratuits chargés mais le choix est trop limité.
    . Pas mal d’ebooks Google Books chargés, mais : 1/ l’epub révèle trop de problèmes d’OCR et il faut passer par Calibre (trop compliqué) 2) le PDF cache les erreurs d’OCR mais cf. point suivant
    . Je ne suis pas à l’aide avec la lecture de PDF sur Kindle, alors j’ai installé l’OS Duokan sur Kindle et c’est plus pratique : on peut rogner les marges avec précision.
    . Pour les PDF texte (boulot, articles, essais), je me les envoie par mail sur Kindle et Evernote, et la c’est simple et efficace. J’utilise mon adresse @free.kindle.com avec subject=convert, et je reçois cinq minutes après le doc sur le Kindle, en format Kindle.Génial. Et Génial aussi le fait de lire les PDF *dans* Evernote !
    . Enfin, il était essentiel pour moi de pouvoir surligner et annoter et de pouvoir réutiliser ces extraits et notes partout.

    ps :
    . Ruse : mon fils de 9 ans s’est tapé Alice car il voulait lire avec le Kindle et je lui ait dit que je n’avais que ça à lui proposer.

  9. 11 Natacha 08/06/2011 à 07:10

    J’ai reçu mon Kindle hier (Amazon pourrait te dire merci pour ton billet !).
    Il est possible de sélectionner la langue dans le Kindle shop sur http://www.amazon.de, et pour un Kindle localisé en Allemagne, de nombreuses oeuvres du domaine public sont gratuites. Peut-être à tester avec ta machine ?

    • 12 marlened 08/06/2011 à 07:48

      Salut Natacha (ça fait longtemps !)
      Il est fort probable que le tri par langue soit mis en place une fois qu’Amazon aura lancé le Kindle en France ; je vais regarder de + près le store allemand, à première vue effectivement la TVA saute, je vais pouvoir tester le reste des fonctions sociales du Kindle. Merci !

  10. 13 affreuxJojo 01/06/2011 à 15:45

    Merci pour ces retours. Je sais à quoi m’en tenir. Je pense que j’attendrai avant d’en acquérir, notamment à cause de l’utilisabilité (le fait de pouvoir utiliser facilement). Si je prends une liseuse, ce n’est pas pour passer de programmes en programme (Calibre, …).

    Le Nook de Barnes & Noble a l’air intéressant mais assez restreint si on est hors USA. 😦

  11. 14 Hubert Guillaud 01/06/2011 à 11:52

    Moi aussi depuis quelques semaines, je me suis mis au Kindle.

    Sur l’ergonomie, je suis également assez satisfait. Comme la plupart des liseuses, c’est une vraie machine à lire. En deux mois, j’ai lu 5 livres dessus (et suis en train d’en lire 4). Seul regret peut-être, le positionnement des boutons pour aller d’une page à l’autre, qui ne sont pas idéalement placés quand on lit depuis son lit ou quand on lit un PDF (en prenant la liseuse dans l’autre sens).

    Je n’ai fais aucun achat via Amazon, car le catalogue est essentiellement anglophone (et j’ai du mal à passer à l’achat pour des livres en anglais que je me procure autrement) ou alors de titres du domaine public qu’il est plus simple de se procurer autrement.

    Le chargement de documents personnels est effectivement assez simple, mais je m’en suis peu servi pour cela. Seul problème de taille : la difficulté à trouver des contenus qui entrent dedans. La plupart des livres provenant des librairies électroniques françaises sont au format PDF ou ePub avec DRM. Les PDF passent, mais les ePub, eux, il faut les déverrouiller (et le processus est tout de même très contraignant). La lecture de PDF se passe assez bien, si on prend l’appareil dans l’autre sens. J’ai essayé de convertir un PDF en ePub, mais le résultat n’était pas au rendez-vous.

    Je suis assez peu intéressé par les classiques gratuits pour ma part.

    Au bout de 2 mois, mon appareil contient quelques 100 titres (à 98 % des titres gratuits ou des livres piratés. 85 % de titres en français. 12 % de PDF). Plus que je n’en lirais. Je n’ai presque pas acheté de titre au format numérique depuis, je le reconnais. Plusieurs fois notamment parce que je n’avais pas le bon format de disponible (j’aurais bien acheté Mainstream de Martel que j’ai déjà lu par exemple, pour avoir l’exemplaire en outil de recherche, mais j’en aurais besoin dans deux formats et il n’est pas disponible au format Mobipocket).

    Il entre pleinement en concurrence avec les titres aux formats papier que je lis : et qui n’ont pas diminués pour l’instant. J’ai acheté 5 livres papier dans l’intervalle et reçu 3 services de presse (ce qui me paraît dans ma moyenne).

    Le problème c’est de savoir quel titre commencer (mais j’ai le même problème avec les livres papiers : je picore un grand moment avant de me décider). Mais une fois lancé, pour ma part, je ne trouve pas que cela facilite le picorage, au contraire. L’ergonomie incite à lire d’une manière très linéaire (le pourcentage d’avancement dans le livre notamment est un vrai moteur pour continuer). Ce qui est plus facile pour les romans que pour les essais, où j’aime sauter des passages, aller d’un bout à un autre, d’un sous-titre à un autre sous-titre en picorant une phrase. Pour moi, il manque vraiement, pour les essais des fonctions simples : un sommaire très détaillé avec des mini-résumés et des références et une fonction pour aller d’un sous-titre à l’autre. Les résultats d’une recherche dans un livre ne sont pas du tout satisfaisants. La lecture de PDF est dans ce sens plus lourde.

    Difficile également de papillonner. Alors qu’il m’arrive de prendre un livre papier pour relire un passage particulier, il manque peut-être une fonction Random dans les livres, permettant d’ouvrir au hasard un Pantagruel ou un Proust, pour en lire un passage. C’est plus facile à faire avec un livre papier.

    Le côté pratique est incontestable : on peut vraiment prendre sa liseuse partout, piocher au hasard, passez d’une lecture l’autre selon l’envie. La mobilité est aussi réussie qu’un livre papier.

    Les fonctions sociales pour l’instant ne m’ont pas donné satisfaction. Je n’ai pas réussi à twitter ou Facebooker un extrait de mes lectures. Par contre, cela facilite d’autres utilisations sociales. Lecture papier concomitante avec mon épouse ou mes enfants : permettant à 2 personnes dans la maison de lire le même livre au même moment (intensification des échanges : on parle de nos lectures). La liseuse s’avère également un très bon outil de lecture du soir avec les enfants, qui trouvent l’appareil très ludique, même s’il n’y a que des textes sans images. Tout le monde veut lire dessus : tant et si bien qu’on envisage d’acheter une seconde machine !

    La prise de note est assez aisée : le surlignage notamment. Mais taper un message ou une petite note demeure fastidieux. Mais il faut encore que je regarde comment le résultat est exploitable (je vais faire ça vendredi, pour préparer une interview).

    J’ai plus de mal à utiliser Instapaper ou ReaditLater depuis. Le format entre deux ne me convient pas. Disons, que ce n’est pas ce que j’ai envie de lire depuis ma liseuse (ça me rappelle trop le travail). Je lis les articles longs toujours depuis mon ordinateur.

    Il manque aussi un dictionnaire. Le Littré du XIXe n’est pas satisfaisant.

    Si je commande toujours des livres et vais toujours en librairie (pas spécialement sur Amazon), je constate une baisse de ma fréquentation de la bibliothèque. Mes emprunts sont plus limités (des titres plus spécifiques : j’ai désormais le choix dans ma liseuse pour le reste). Et un arrêt total de mes emprunts de BD (je ne lis des BD plus qu’en numérique, via mon eeePC). Ma consommation de BD a explosé (notamment via les sites de partages) sans plus avoir à transporter les titres dans un sac à dos de la bib à mon domicile.

    • 15 marlened 01/06/2011 à 12:15

      « Je n’ai presque pas acheté de titre au format numérique depuis, je le reconnais. Plusieurs fois notamment parce que je n’avais pas le bon format de disponible (j’aurais bien acheté Mainstream de Martel que j’ai déjà lu par exemple, pour avoir l’exemplaire en outil de recherche, mais j’en aurais besoin dans deux formats et il n’est pas disponible au format Mobipocket). »

      Je ne suis pas sûre de bien comprendre : Calibre convertit pourtant un grand nombre de formats en format Amazon ?

      En ce qui concerne les fonctions sociales, je n’ai pas eu de problème à connecter mon appareil à Twitter ni à Facebook, par contre la possibilité de partage public des passages surlignés et des annotations est restreinte aux documents achetés sur Amazon, ce qui limite un peu le truc.

      • 16 Hubert Guillaud 01/06/2011 à 12:37

        Oui Calibre fait tout. Mais ce n’est pas si simple. 😉 Non seulement il faut convertir, mais également il faut enlever les DRM. #cestduboulot

        La limitation aux documents achetés par Amazon est effectivement un lourd écueil à ces fonctions.

  12. 17 RM 30/05/2011 à 09:36

    J’ai quant à moi un Kindle depuis un peu plus de six mois et je suis assez d’accord avec ce que tu dis, avec quelques nuances près dues aux intérêts personnels.

    Je l’utilise beaucoup pour lire des papiers de revues scientifiques, qui sont en pdf et ne posent donc pas de problèmes (tant qu’il n’y a pas de graphiques).
    La prise de note n’est pas très pratique – en revanche, il est très aisé d’importer un .doc et de s’en servir comme support de notes pour une intervention dans un colloque ou une conférence.

    Il y a énormément de publications du domaine public sur internet et je trouve assez formidable de pouvoir lire des ouvrages qui avaient à peu près disparus des librairies. Je redécouvre Anatole France, qui est extrêmement drôle.

    Et la durée de vie de la batterie est tellement importante que la première fois que cette dernière s’est vidée, j’ai pas mal stressé, ne comprenant pas pq mon Kindle ne fonctionnait plus 🙂

  13. 18 blop 30/05/2011 à 08:06

    « nombre de mots par phrase » ? C’est une révolution ! M’en vais essayer cette fonctionnalité avec du Proust…

    Blague à part, merci pour ce partage d’expérience

  14. 19 Antoine T. 28/05/2011 à 22:39

    Bonjour,
    De loin le commentaire le plus éclairant que j’aie lu sur ces machines. Jusqu’ici elles ne m’ont pas du tout fait envie à cause du rafraîchissement clignotant et de l’impossibilité de télécharger les fichiers sur un ordinateur. Mais je vais peut-être changer d’avis.
    Merci pour ce retour d’expérience, en tout cas.

  15. 20 Frédéric Dévé 28/05/2011 à 22:15

    Bonjour,
    je lis avec plaisir votre note !
    Pour info (et plus si curiosité), j’ai re-publié il y a peu sur Createspace/Amazon un petit roman en français paru il y a 20 ans chez Belfond et aujourd’hui épuisé, « Le Miroir du Charco Verde » – dispo maintenant pour Kindle sur http://www.amazon.com/dp/B003E7F3RQ
    Cordialement,
    F.D.


  1. 1 Marlène et son kindle ! « Le blog de Bouquineo Rétrolien sur 07/06/2011 à 09:47
  2. 2 Mon Kindle et moi (via Marlène’s corner) « Comprendre le livre numérique Rétrolien sur 31/05/2011 à 20:59

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