J’ai assisté les 7 et 8 décembre dernier aux Entretiens de la BnF qui avaient pour thème « Numérique et bibliothèques : le deuxième choc« . J’ai pioché dans mes notes les passages les + intéressants ; a priori toutes les présentations seront disponibles sur le site de la BnF dans les jours qui viennent.
Introduction des journées, par le Président de la BnF
JNJ, en grande forme, a rappelé la détermination de la BnF à répondre au défi du numérique, en situant son action dans le cadre européen (elle fait partie du groupe de travail sur les contenus de la CENL, la conférence des bibliothèques nationales européennes). Un groupe de travail au sein de l’institution a abouti à la création d’une maquette de ce que pourrait être la future bibliothèque numérique européenne.
[Europeana, c’est son nom de code, nous a finalement été montrée à la fin des journées : ça faisait plus étalage de fonctionnalités qu’outil pensé pour l’utilisateur, mais bon, visiblement il s’agissait de montrer que oui, madame, à la BnF on peut faire du 2.0. Alors on a vu du fenêtrage repositionnable, des tags et des nuages de tags, un espace personnalisé, des clusters, de la navigation dans la Dewey à coup d’AJAX, du partage de données en groupe… Bon, même si ça manquait forcément de rss 😉 quand même, le résultat n’est pas mal du tout ! Le Sudoc n’était déjà pas très vaillant, là il est propulsé à des années lumières au fin fond du web 0.95…]
Mais, JNJ l’a rappelé, l’objectif n’est pas de mettre la BnF au coeur du dispositif, mais bien de partager le travail avec les autres partenaires européens. A propos de la collaboration avec les acteurs de la chaîne du livre (gestion des droits d’auteurs) : la réflexion sur les droits est en cours avec le SNE, notamment pour élaborer un modèle financier qui satisfasse tout le monde.
L’Etat soutien financièrement le projet, à hauteur de 10 millions d’euros et 12 postes supplémentaires en 2007, qui permettront entre autres la réalisation de 2 marchés de numérisation de 30 000 et 100 000 ouvrages. En évitant adroitement de citer celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, JNJ a réaffirmé que les partenariats avec les entreprises étaient les bienvenus, tant qu’ils restaient dans le cadre du mécenat 🙂
J’ai aussi fait un compte-rendu de ce colloque, portant sur d’autres éléments, voir http://bibnum.over-blog.com/article-4966482.html
ça c’est ce qui s’apelle de la simultanéité! (mon billet d’aujourd’hui annonce Européana). ben je vais donc réorienter mon lien versles entretiens vers ton billet. @+