Nouvel opus de Michael Welsch, auteur de l’emblématique The machine is Us/ing us :
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Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 3.0 France.
Sur la forme, et au vu du passé de la gestion et de la recherche de l’information, Michael Welsch a réalisé là une brillante démonstration de l’évolution — de facto — des langages documentaires et classifications réellement utilisés aujourd’hui par les internautes, c’est-à-dire énormément de nos utilisateurs.
Fort bien. Mais sur le fond, peut on approuver à 100% sa vision un peu, disons, angélique ?
En tant que documentaliste juridique doté de connaissances de juriste, je constate dans mon domaine, qu’en effet, l’utilisateur lambda peut maintenant chercher et trouver facilement des informations qu’il n’aurait pu avoir que par des intermédiaires — bibliothèque, experts ou ouvrages — il y a 12 ans.
OK. Très bien. Mais en revanche, en 12 ans, une énorme quantité d’informations supplémentaire est devenue disponible. Et accéder facilement, rapidement et surtout avec fiabilité à cette info suppléméntaire, surtout celle à forte valeur ajoutée, n’est pas à la portée financière ni méthodologique de l’utilisateur lambda.
Autre chose : les catalogues, classifications, ontologies et indexations manuelles ne sont plus indispensables. Mais elles n’ont pas disparu : elles ont essentiellement changé de forme. Et discrètement, cachées derrière les interfaces des moteurs, des blogs, des fils RSS, des tags etc., souvent plus ou moins automatisées, elles constituent un atout essentiel des meilleures ressources en ligne, notamment les plateformes des éditeurs. Sans plan de classement ni indexation, la plateforme juridique Navis de Francis Lefebvre ou celle presse de Factiva/Lexis-Nexis (indexation automatique) n’arriveraient pas à une grande pertinence dans les résultats de recherche. Tous les professionnels de l’information le savent : la recherche en texte intégral pure ou celle consistant à ne suivre que les liens hypertexte ne mènent pas du tout aussi loin que ce à quoi arrivent les outils professionnels ou certains outils gratuits (comme Wikio) ou open source (comme le lecteur RSS WTicker) très intelligemment conçus.
Pour me résumer : la barrière s’est juste déplacée. La fracture numérico-informationnelle existe toujours. Elle n’est pratiquement plus dans la possession ou non d’un ordinateur et d’une connexion Internet haut débit, mais dans l’accès à des bases de données et plateformes en ligne à contenu de haut niveau, fortement indexées et très à jour, donc très chères, dans la maîtrise de techniques informatico-informationnelles en perpétuelle évolution et — ça, ça n’a pas changé » — dans la constitution et l’entretien d’un réseau.
Il y a donc des enjeux autres que d’apprendre de nouvelles technologies ou suivre l’utilisateur. Il y a des enjeux sociaux, économico-financiers et politiques.
Alors, suivre l’utilisateur sur son terrain, oui sans discussion. Mais les outils de ce terrain, seuls, ne peuvent guère produire rapidement à une information quasi-exhaustive et très pertinente. Intermédiaires et outils « lourds » ne sont pas « largués », ils ont juste à évoluer et se former. Et là, je rejoins la tonalité de la vidéo de Michael Welsch.
Comme je dis/écris souvent : il faut de tout pour faire un monde. Pour ceux qui connaissent la chanson de Robert Palmer dans la pub Heineken : » Takes every kinda people To make the world go round. »
Tu rigoles bibliob, elle est bien plus géniale que la première.
Je ne trouve pas de mots pour caractériser cette vidéo. L’auteur a tellement de recul sur les pratiques documentaires qu’il nous rélève à chaque fois des usages sur lesquels on ne se pose plus de questions.
merci pour l’info, le film est moins brillant que le premier, mais intéressant quand même!