J’ai trouvé dans ce post sur le blog de Lauren Pressley quelques suggestions pour alimenter le questionnement de Daniel sur Face-écran sur les marges de manoeuvre disponibles en bibliothèque :
« – Arrêter avec nos OPACs compliqués et le temps de formation des usagers qui va avec – utiliser la moitié du temps (et de l’énergie !) consacré à la formation pour améliorer le design de nos systèmes.
– Réinventer le service de référence
– Lever le pied sur le catalogage et autres questions d’AACR2-MARC-OCLC…
– Réaffecter les personnels sur les ressources électroniques. Faire du traitement des documents imprimés une spécialité, et des ressources en ligne la norme »
Lauren rend compte de l’intervention de Kenning Arlitsch (University of Utah) et Kristin Antelman (North Carolina State University) lors de la conférence annuelle de la LITA, qui a lieu ces jours ci. Celles-ci ont enquêté sur la perception de la culture organisationnelle qu’ont de futurs responsables de bibliothèques (voir le détail de l’enquête). Il en ressort qu’il existe un fort écart entre leur perception d’une organisation réellement opérationnelle et l’organisation qu’ils connaissent actuellement. Ils se disent limités par la structure actuelle des bibliothèques (rigides, hierarchisées, auto-centrées), notamment universitaires, pour faire évoluer le service rendu et leur profession. Le manque de réactivité face aux technologies est également pointé, ce qui a donné lieu à débat à l’issue de la présentation, notamment sur les rapports entre les bibliothécaires et les services informatiques, et sur les compétences techniques des bibliothécaires : faut-il des informaticiens formés à la bibliothéconomie ? Les écoles de bibliothécaires doivent-elles former aux nouvelles technologies ? Des questions que l’on se pose aussi ailleurs sur Face-écran…
[photo : thomasbrandt]
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