Dans ce post du koha blog, Owen Leonard donne quelques conseils aux bibliothèques qui se lancent dans les SIGB libres en externalisant leur hébergement (il parle de Koha, mais à mon avis cela vaut pour les autre systèmes aussi) :
– Insistez pour avoir accès à votre base de données : vous êtes propriétaires de vos données (des lecteurs aux autorités), vous devez pouvoir y accéder à tout moment (pour faire des sauvegardes complémentaires par exemple, ou les tester sur un autre système).
– Ne vous limitez pas aux données : intéressez-vous à toutes les procédures mises en place par votre prestataire autour de la base de données (tout ce qui tourne autour des imports notamment, et des mises à jour : toutes ces opérations que l’on ne voit pas et qui sont pourtant primordiales pour le bon fonctionnement du système) – infos qu’il me semble indispensable d’avoir quelquepart, même quand on héberge son SIGB localement.
– Exigez que les développements que vous financez soient reversés à la communauté, histoire de ne pas vous retrouver coincé avec un système que seul votre prestataire maîtrise, ce qui rend les choses beaucoup plus compliquées le jour où vous décidez d’en changer. Si les développements vous sont spécifiques – ça peut arriver – là aussi, avoir une documentation complète à portée de clic sur ce qui a été fait est essentiel.
Bonjour,
je pense que les points 1 et 2 sont valables pour les bibliothèques qui externalisent leur hébergement (que ce soit avec SIGB libres ou pas) .Je ne crois pas que ce soit une spécificité des SIGB libres, au contraire, dont même le code source (si c’est vraiment un logiciel libre) est accessible.
Pour le point trois c’est évident, à condition que la licence le permette (des softs sous des licences telles que la BSD, qui ne sont pas, il est vrai, libres du point de vue de la FSF, ne le garantissent pas). Il faudrait donc se renseigner sur la licence du logiciel qui sera utilisé.