La Max Planck Society, qui est, en gros, l’équivalent allemand de notre CNRS, vient d’annoncer qu’elle ne renouvellera pas en 2008 son abonnement aux 1200 titres de l’éditeur Springer. « Une évaluation des statistiques d’usage et des comparaisons avec d’autres grands éditeurs ont montré que Springer demandait pour ses revues environ le double du prix considéré comme acceptable par la Max Plack Society. »
La Max Planck Society est l’une des institutions à l’initiative de la Déclaration de Berlin, acte de naissance du mouvement de l’Open Access. Je trouve donc cela assez cohérent, comme action.
[credit photo : jpctalbot]
Je me permets de signaler que ce n’est pas une décision facile, car elle impose des réorganisations en urgences de nos circuits d’abonnement et un gros efforts des bibliothèques propres aux instituts. On constate combien nous sommes liés structurellement aux éditeurs et combien il est difficile d’évoluer vers d’autres modèles. Il y a de la place pour de nouvelles idées!
Décision d’une logique implacable ! En France, on consacre plus d’énergie à trouver les financements pour satisfaire les éditeurs, que d’énergie à mettre en oeuvre des solutions alternatives…